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Points de vue : Analyse du secteur de la fabrication et de la distribution par BDO

Édition 2025.

Des données éclairantes

L’inconnu et les événements sans précédent engendrent des tensions. Les menaces d’imposition de droits de douane en sont le parfait exemple.
Les défis inattendus peuvent souvent servir de tremplin vers la transformation et la croissance, les entreprises canadiennes de fabrication et de distribution affichent depuis longtemps leur résilience en trouvant des moyens de progresser malgré les embûches.

Elles savent en effet reconnaître les occasions de transformer, de développer et d’optimiser leurs activités. C’est ce que confirment les résultats du sondage que nous avons mené auprès de dirigeants de ce secteur.

Aussi diversifié qu’essentiel, ce dernier englobe l’aérospatiale, l’automobile, les aliments et boissons ainsi que bien d’autres domaines au sein desquels les entreprises surmontent les défis et saisissent les occasions pour croître.

Malgré les contraintes liées aux chaînes d’approvisionnement, à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, aux politiques commerciales changeantes, à l’incertitude économique et aux tensions géopolitiques, le secteur de la fabrication et de la distribution continue de s’adapter.

Ce pilier de l’économie canadienne compte 90 000 entreprises de fabrication et représente plus de 10 % du PIB national. Qui plus est, ces entreprises jouent un rôle clé dans les échanges commerciaux, générant chaque année quelque 354 milliards de dollars d’exportations, soit 68 % des exportations canadiennes totales de marchandises, selon Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

Ce secteur est intrinsèquement plus grand que la somme de ses parties. Les technologies de pointe et les principes de la quatrième révolution industrielle (l’industrie 4.0) accélèrent sa transformation, donnant à ses dirigeants les moyens de rationaliser leurs activités, de gagner en efficacité et de se démarquer dans des marchés intérieur et extérieur en constante évolution.

En période difficile, les entreprises du secteur doivent se concentrer sur ce qu’elles peuvent contrôler et miser sur la transformation numérique, l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement et l’amélioration de la productivité. Dans un contexte incertain, c’est en consolidant ces éléments de base qu’elles développent leur résilience. L’application des principes d’exploitation allégée et l’adoption de pratiques novatrices leur permettent en outre de progresser malgré les obstacles.

Pour prendre le pouls de ce secteur dynamique, nous avons mené un vaste sondage auprès des principaux fabricants et distributeurs du pays. Au total, 126 chefs de la direction, vice-présidents, propriétaires d’entreprise, cadres supérieurs et autres dirigeants ont accepté, vers la fin de 2024, de nous faire part de leurs points de vue sur les priorités, les occasions et les défis qui marqueront les prochaines années. Qu’il soit question de transformation numérique, de pénurie de main-d’œuvre, d’inflation ou de croissance soutenue et durable, leurs perspectives peuvent aider les entreprises à surmonter les difficultés actuelles ainsi qu’à bâtir leur avenir.

La croissance, l’innovation et les talents sont les principaux thèmes évoqués par les répondants du sondage. Leurs réponses reflètent non seulement le dynamisme du secteur, mais également l’ambition qui en alimente les progrès. Nous vous invitons donc à lire notre rapport et à vous en inspirer pour façonner l’avenir grâce à des stratégies audacieuses, à des idées novatrices et à un profond désir d’excellence aux côtés d’autres chefs de file du secteur.

Dans l’ensemble, les personnes sondées ont évoqué des difficultés liées à l’innovation. Le sondage révèle qu’en dépit des vents économiques contraires, le secteur maintient le cap sur la croissance et l’amélioration à long terme. 

Signe de dollar dans un cercle connecté à d’autres cercles par des lignes
Une volonté d’investir dans les produits et l’innovation
81 % des répondants envisageaient de lancer de nouveaux produits et services et 80 % songeaient à acquérir de nouveaux équipements ou à développer leurs infrastructures dans les deux prochaines années. Pour financer leurs projets de croissance, 58 % d’entre eux songeaient à faire appel à des investisseurs externes.
Casse-tête en forme d’ampoule
Le manque de productivité évoqué par une majorité de répondants
75 % des répondants estimaient que la productivité est insuffisante au Canada. Faire appel à des consultants externes, investir dans l’équipement et la formation de même que rehausser le moral et la satisfaction des employés figurent parmi les stratégies évoquées pour surmonter ce défi.
Machine articulée représentant l’IA
Une vision positive de l’intelligence artificielle et de l’avenir de leur entreprise
37 % des répondants ont désigné le renforcement de la cybersécurité comme principale priorité sur le plan numérique. 48 % d’entre eux utilisent l’intelligence artificielle (« IA ») dans le but d’améliorer l’efficacité, la planification, la prise de décisions et la rentabilité.
Des incitatifs gouvernementaux qui encouragent les entreprises à investir
46 % des répondants ont demandé des subventions ou des incitatifs fiscaux destinés aux investissements dans la technologie, les équipements ou la machinerie, et 44 % envisageaient d’investir davantage dans les technologies propres en raison de l’accès à de nouvelles subventions.
Flèche horizontale pointant vers le coin supérieur droit
Une transformation numérique rentable pour la majorité des répondants
66 % donnent une note d’au moins sept sur dix au rendement du capital investi de leurs initiatives de transformation numérique.

Planifier l’avenir n’est pas chose simple, en particulier dans un secteur en pleine évolution. Pourtant, les dirigeants interrogés ont une vision claire de ce qu’ils souhaitent accomplir d’ici les deux prochaines années : élargissement des marchés, création de produits novateurs et fidélisation de la clientèle.

Ces objectifs sont le reflet d’une stratégie axée sur la croissance. Les dirigeants cherchent à diversifier leurs activités en perçant de nouveaux marchés et en ciblant de nouvelles clientèles. Pour y arriver, ils font en sorte d’accroître leur volume de ventes ainsi que la notoriété de leur marque. En parallèle, ils s’emploient à développer leur capacité de production, à accroître leur marge et à se donner un avantage sur la concurrence en innovant.

L’efficacité et la gestion des coûts demeurent des priorités pour les entreprises qui souhaitent optimiser leurs activités tout en maintenant leur proposition de valeur. Il est tout aussi important pour elles de fidéliser leur clientèle et de bâtir avec elle des relations durables en lui offrant une expérience exceptionnelle. L’importance croissante accordée à la protection de l’environnement constitue par ailleurs un changement notable. De nombreux dirigeants incorporent désormais le développement durable à leurs stratégies afin de répondre aux attentes des clients ainsi qu’aux normes réglementaires (figure 1).

Deux collègues, l’une une tablette à la main, discutent dans un entrepôt.

Priorités pour les 24 prochains mois



Priorités pour les 24 prochains mois
Priorités Première priorité Deuxième priorité Troisième priorité
Expansion 17,5 % 13 % 15 %
Produits et innovation 16 % 19 % 14 %
Fidélisation de la clientèle 14 % 14 % 14 %
Technologie et analyses 12 % 15 % 8 %
Productivité 10 % 11 % 11 %
Chaînes d’approvisionnement et de valeur 8 % 8 % 11 %
Ressources humaines 5 % 10 % 13 %
Développement durable 4 % 8 % 10 %
Autre 13,5 % 2 % 4 %
« La recherche constante d’une efficacité accrue est un enjeu crucial pour le secteur de la fabrication et de la distribution, dont les marges sont traditionnellement inférieures à celles d’autres secteurs. Plus une entreprise parvient à rationaliser ses activités, plus son potentiel de rentabilité est grand. »
Jesus Ballesteros, associé et chef national, Services au secteur de la fabrication et de la distribution, Services-conseils

Stratégies futures

Interrogés sur leur stratégie pour les 24 prochains mois, les répondants ont déclaré qu’ils comptaient mettre résolument l’accent sur l’innovation et les investissements. Pas moins de 81 % d’entre eux envisageaient de lancer de nouveaux produits ou services, et 80 % songeaient à investir dans l’achat d’équipement ou le développement de leurs infrastructures.

En lançant des produits et services novateurs et en modernisant leurs activités, les entreprises se donnent les moyens de répondre aux nouvelles attentes des clients et de profiter des tendances émergentes. Ces stratégies sont cruciales, car, en plus de favoriser la croissance et la compétitivité des entreprises, elles leur assurent de demeurer à la fine pointe du marché (figure 2).

Dans une usine, deux professionnels discutent en marchant côte à côte.

Stratégie prioritaire



Stratégie prioritaire
Stratégie Pourcentage de répondants comptant appliquer cette stratégie dans les 24 prochains mois
Lancer des nouveaux produits ou services 81 %
Investir dans l'équipement et l'infrastructure 80 %
Mieux gérer la chaîne d'approvisionnement 78 %
Développer l'effectif (embauches et formation) 75 %
Percer de nouveaux marchés 74 %
Renforcer les mesures de cybersécurité 71 %
Investir dans la transformation numérique ou de nouveaux logiciels 66 %
Investir dans le perfectionnement de l'IA 65 %
Lancer des initiatives de développement durable 60 %
Accroître les activités de recherche et développement 57 %
Aucune de ces réponses 1 %

Toujours au chapitre des stratégies, 58 % des répondants songent à faire appel à des investisseurs externes pour financer leur croissance, ce qui signale un changement notable en matière de stratégie de financement. Dans un contexte de stagnation économique, les répondants tendent à privilégier les acquisitions pour prendre de l’expansion. Ceux qui misent sur un afflux de capitaux externes visent à accélérer la croissance par divers moyens, comme la conquête de nouveaux marchés, l’augmentation des capacités ou l’élargissement de la clientèle.

Fait à noter, malgré la vague de départs à la retraite chez les baby-boomers et la transmission de patrimoine anticipée, moins de répondants que prévu ont dit envisager la vente de leur entreprise ou son transfert à d’autres membres de la famille. Cette tendance inattendue suggère la nécessité de réévaluer le modèle traditionnel de planification de la relève en faveur d’autres modèles de croissance et de propriété (figure 3).

« Comme la croissance interne est de plus en plus ardue pour les entreprises, celles qui veulent prendre de l’expansion, accroître leurs capacités ou percer de nouveaux marchés misent davantage sur les acquisitions. Les propriétaires d’entreprise sont plus nombreux qu’avant à se tourner vers des fonds de capital-investissement qui possèdent les ressources financières et les compétences nécessaires pour les aider à concrétiser leurs stratégies. »
Sunil Sharma, chef national, Services-conseils transactionnels et Solutions en matière de capital-investissement

Stratégie de transfert de propriété et d’investissement



Stratégie de transfert de propriété et d'investissement
Stratégie Stratégie envisagée Stratégie non envisagée Ne sait pas ou préfère ne pas répondre
Faire appel à des investisseurs externes pour financer la croissance 58 % 39 % 3 %
Fusionner avec une autre entreprise ou acquérir une autre entreprise 44 % 50 % 6 %
Vendre l'entreprise à un acheteur externe 26 % 71 % 3 %
Transférer la propriété de l'entreprise à d'autres membres de la famille 31 % 66 % 3 %
Dans une usine, deux professionnels discutent à côté d’un transporteur à courroie.
« Malgré l’incertitude économique, les entreprises continuent de surveiller de près les occasions de croissance stratégique. Les activités de fusion-acquisition demeurent tributaires des conditions fluctuantes du marché et des attentes en matière de taux d’intérêt. Dans ce contexte, les entreprises fixent un horizon à long terme, misant sur les acquisitions et les partenariats stratégiques pour renforcer leur résilience et prendre de l’expansion. »
Michael Morrow, directeur de service principal et chef national des Services en fusions-acquisitions et marchés financiers

Renseignements supplémentaires

La gestion des attentes en matière de valeur et celle des enjeux environnementaux figurent parmi six facteurs à prendre en compte lorsque vous prévoyez vendre votre entreprise de fabrication.

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Soutenir vos objectifs d’expansion et de croissance

BDO offre un soutien à la croissance par fusion-acquisition de bout en bout. Nous vous aidons notamment à établir des cibles stratégiques, à réaliser les contrôles diligents d’usage et à obtenir du financement. Pour vous assurer une transition en douceur, nous vous conseillons sur divers aspects de l’intégration, à savoir les TI, les ressources humaines et les questions juridiques.

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Productivité

La question de la productivité demeure un enjeu pressant pour de nombreuses entreprises de fabrication et de distribution. Dans notre sondage, 75 % des répondants étaient d’avis que le Canada faisait face à un sérieux problème de productivité, contre 22 % qui pensaient le contraire. Même son de cloche de la part de nos clients, qui citent souvent le manque de productivité comme obstacle à la croissance et à la compétitivité.

Le manque de compétences, les problèmes de leadership, les difficultés à recruter et le roulement élevé du personnel sont des freins majeurs à la productivité. Pour les fabricants et les distributeurs, ces écueils peuvent avoir des répercussions sur l’efficacité, l’innovation et la capacité à répondre aux demandes du marché (figure 4).

Pour combler ce déficit de productivité, il convient d’adopter une approche globale axée non seulement sur le recrutement et la fidélisation du personnel, mais aussi sur le perfectionnement des compétences et le développement du leadership. Investir dans ce type d’initiative permet de maximiser le potentiel des entreprises.

« La productivité représente toujours un défi majeur pour notre secteur, mais ce qui se mesure se gère. L’utilisation d’indicateurs de rendement clés, de stratégies de gestion efficaces et de renseignements fondés sur des données est un bon moyen d’améliorer considérablement la productivité. » 
Bob Repovs, président et chef de la direction de Samco Machinery

Les entreprises s’attaquent à ce problème sous plusieurs angles. Elles font appel à des consultants externes, investissent dans leur équipement et leurs infrastructures et mettent sur pied des programmes de formation exhaustifs. La mobilisation et la satisfaction des employés jouent également un rôle essentiel dans leurs stratégies à ce chapitre.

Le gouvernement du Canada a récemment déclaré que la productivité était insuffisante au pays. Êtes-vous également de cet avis?



Le gouvernement du Canada a récemment déclaré que la productivité était insuffisante au pays. Êtes-vous également de cet avis?
Oui Non Ne sait pas ou préfère ne pas répondre
75 % 22 % 3 %
« La planification stratégique de la croissance passe par une gestion serrée des ressources axée sur le rendement. En investissant de manière réfléchie et ciblée, les entreprises peuvent augmenter sensiblement leur productivité et bâtir des assises solides sur lesquelles fonder leur croissance. » 
Jesus Ballesteros, Services au secteur de la fabrication et de la distribution, Services-conseils

Citations de répondants

Quelles stratégies et initiatives votre entreprise a-t-elle mises sur pied dans la dernière année pour accroître sa productivité, et quels en ont été les résultats?

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S’attaquer au déficit de productivité grâce à des services-conseils stratégiques en gestion

Les Services-conseils en gestion de BDO comprennent un éventail de sous-services qui vous aideront à transformer vos activités de manière rentable, à savoir la Gestion du changement, les Services-conseils en technologies numériques et les Services-conseils en création de valeur, analyses et stratégies. Apprenez comment vous adapter pour mieux réussir en utilisant les leviers que sont la clarté stratégique, les ressources humaines, la technologie et l’innovation. En analysant soigneusement les données, nous trouvons des moyens d’optimiser vos processus, de réduire vos coûts et d’aligner vos stratégies sur vos objectifs en vue de créer de la valeur durable et mesurable.

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La fabrication intelligente est-elle devenue réalité?

À l’heure où la transformation numérique devient un enjeu crucial, les entreprises canadiennes de fabrication et de distribution sont à la croisée des chemins. Elles se dotent progressivement de systèmes numériques de pointe ainsi que d’outils d’automatisation évolués. 

Il est essentiel de miser sur la fabrication intelligente non seulement pour moderniser les processus, mais aussi pour accroître l’efficacité et la rentabilité. La transformation numérique est aujourd’hui un impératif stratégique pour demeurer concurrentiel dans un marché qui évolue rapidement.

Nous avons dressé l’état des lieux du secteur pour comprendre les mesures prises par ses dirigeants et connaître leur position à l’égard de la transformation numérique.

« L’évolution rapide de l’IA et les progrès de la transformation numérique sont source de changements dans le secteur de la fabrication et la distribution. La fabrication intelligente est un aspect clé de l’industrie 4.0 qui permet aux entreprises de gagner en efficacité, de prendre de meilleures décisions et de demeurer concurrentielles en tirant profit des innovations de rupture. »
Paul Dostaler, associé et chef national des Services au secteur de la fabrication et de la distribution
Une employée, une tablette à la main, examine un transporteur à courroie dans une usine alimentaire.

Priorités numériques

Les résultats du sondage indiquent que le renforcement des mesures de cybersécurité est la principale priorité de 37 % des répondants, suivie de la numérisation de la chaîne d’approvisionnement, citée par 28 % des répondants (figure 5).

Il est encourageant de constater que la cybersécurité est au sommet des priorités numériques des personnes interrogées. L’équipe des Services-conseils en cybersécurité de BDO souligne que les entreprises du secteur y consacrent toujours trop peu de ressources. Ces dernières se sont longtemps crues à l’abri des cybercriminels, n’estimant pas détenir de données ni d’actifs valant la peine d’être volés. Leur exposition au risque a toutefois fortement augmenté sous l’effet de la prolifération des outils technologiques et des dispositifs connectés ainsi que de l’interconnexion grandissante des chaînes d’approvisionnement. Les systèmes de production, les dispositifs connectés et les réseaux de fournisseurs peuvent tous présenter des vulnérabilités qui exposent les fabricants et les distributeurs à une grande variété de risques.  

Des attaques au rançongiciel qui forcent l’arrêt de la production et perturbent la facturation à la fraude au paiement, en passant par les vulnérabilités des systèmes des fournisseurs, les menaces sont aussi diversifiées que coûteuses. Qui plus est, la multiplication des dispositifs connectés et des capteurs introduit de nouvelles menaces. Pour prévenir les risques de trafiquage et d’accès non autorisé, de strictes mesures de sécurité s’imposent. Malgré cela, de nombreuses entreprises du secteur n’ont toujours pas de programme de cybersécurité et de gestion du risque digne de ce nom. Comme les systèmes de fabrication et de distribution sont de plus en plus intégrés et interconnectés, leur protection n’est plus seulement souhaitable; elle est absolument essentielle à la continuité des activités, à la sécurité financière et à la sauvegarde de la réputation de l’entreprise.

Priorité numérique



Priorité numérique
Priorité numérique Moindre importance
1
2 3 4 Haute importance
5
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre
Renforcer les mesures de cybersécurité 6 % 7 % 21 % 29 % 37 % 0 %
Numériser les activités de la chaîne d'approvisionnement 7 % 7 % 25 % 31 % 28 % 2 %
Améliorer l'expérience client sur les plateformes numériques 4 % 6 % 21 % 40 % 26 % 3 %
Passer à l'infonuagique 9 % 12 % 27 % 29 % 21 % 2 %
Exploiter l'analyse de données avancée et l'IA 19 % 10 % 21 % 30 % 20 % 0 %
« Pour bien gérer les cyberrisques dans l’environnement numérique actuel, les entreprises de fabrication et de distribution doivent faire preuve d’initiative. Elles doivent adopter les dernières technologies, renforcer la protection de leur chaîne d’approvisionnement, sensibiliser leurs employés et intégrer la cyberrésilience à leurs activités. »
Rocco Galletto, associé et chef national, Services-conseils en cybersécurité
Dans une usine textile, deux professionnels discutent assis à une table.

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Protéger votre entreprise

Nos Services-conseils en cybersécurité aident les fabricants et les distributeurs à protéger leur entreprise. Nous les conseillons pour la mise en place d’un cadre de cybersécurité robuste, l’évaluation des risques et le renforcement de leurs systèmes de défense. Grâce au soutien de notre équipe, ils sont mieux outillés pour sensibiliser leur personnel, optimiser leurs processus, améliorer leurs technologies et élaborer un plan d’intervention en cas d’incident.

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Efforts de transformation

La transformation numérique continue de s’accélérer dans le secteur de la fabrication et de la distribution. Les grandes entreprises ouvrent la marche en se dotant de systèmes évolués et de processus automatisés. Bien qu’elles soient moins avancées à ce chapitre, les petites entreprises font aussi des progrès. Elles comprennent le rôle crucial des outils numériques dans l’amélioration de l’efficacité et des marges, généralement modestes dans le secteur.

Le sondage révèle que 33 % des répondants ont déjà une stratégie numérique qu’ils appliquent activement, ce qui témoigne d’efforts de modernisation croissants à l’échelle du secteur. Toutefois, 11 % des répondants n’ont aucun plan de transformation numérique, ce qu’ils expliquent notamment par une structure d’entreprise restreinte, un manque de moyens financiers ou l’impression de ne pas en avoir besoin. D’autres répondants disent pour leur part avoir terminé leur transformation numérique (figure 6).

Cet écart illustre la vitesse variable à laquelle les entreprises se transforment, mais il souligne également un point de vue largement répandu : la transformation numérique est désormais un passage obligé pour les entreprises qui souhaitent demeurer compétitives dans un marché de plus en plus connecté et axé sur les données.

Vue en plongée de cinq professionnels discutant autour d’une table de réunion dans une imprimerie.

Stade de la transformation numérique atteint par l’entrepris



Stade de la transformation numérique atteint par l'entrepris
Stade de la transformation numérique Pourcentage de répondants à ce stade
Stratégie existante et activement mise en œuvre 33 %
Stratégie prête, mais pas encore mise en œuvre 21 %
Stratégie en cours d'élaboration 21 %
Stratégie dont l'élaboration est prévue, mais pas encore commencée 11 %
Aucune stratégie prévue 11 %
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 2 %

Renseignements supplémentaires

Renseignez-vous sur les avantages de la transformation numérique dans le secteur de la fabrication et les méthodes caractéristiques de l’industrie 4.0.

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Attentes en matière de rendement du capital investi

Tôt ou tard, une question cruciale se pose : ces investissements fournissent-ils le rendement attendu ou ratent-ils la cible? Les réponses des dirigeants sondés sont encourageantes : 66 % donnent une note d’au moins sept sur dix au rendement du capital investi de leurs initiatives de transformation numérique.

Ils sont toutefois 31 % à faire état d’un manque à gagner dans les résultats obtenus, ce qui témoigne des défis inhérents à la mise en œuvre de technologies transformatrices. Ces constats soulignent l’importance d’axer les stratégies numériques sur des objectifs clairs et de les planifier soigneusement, en y intégrant des points de référence mesurables, pour s’assurer qu’elles apportent des avantages concrets à l’entreprise (figure 7).

Quelle note donneriez-vous au rendement du capital investi provenant de vos initiatives de transformation numérique?



Quelle note donneriez-vous au rendement du capital investi provenant de vos initiatives de transformation numérique?
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 1 à 6 7 ou 8 9 ou 10
3 % 31 % 50 % 16 %

Renseignements supplémentaires

Une stratégie numérique efficace nécessite d’aligner les investissements technologiques sur les objectifs commerciaux. Découvrez comment y parvenir.

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Avantages et réduction des coûts

Nous avons demandé aux répondants qui opèrent activement une transformation numérique quels en étaient les principaux avantages, notamment sur le plan de la réduction des coûts. Leurs réponses confirment les retombées tangibles de leurs initiatives, 40 % d’entre eux ayant constaté des améliorations dans au moins une des facettes de leurs activités.

Les gains les plus importants touchent la production et l’exploitation, 61 % des personnes interrogées affirmant qu’il s’agissait pour elles d’un avantage notable. Au deuxième rang arrivent les avantages touchant la chaîne d’approvisionnement et la logistique, mentionnés par 54 % des répondants, ce qui témoigne du rôle crucial que jouent les outils numériques dans la rationalisation des flux de travail, l’optimisation des ressources et l’amélioration de l’efficacité dans ces domaines (figure 8).

Ces résultats démontrent que des initiatives de transformation numérique ciblées peuvent générer de la valeur, réduire les coûts et augmenter le rendement dans des sphères d’activité déterminantes pour les fabricants et les distributeurs.

Dans un entrepôt, gros plan d’un professionnel tenant dans ses mains une tablette sur laquelle est affiché un système de gestion d’entrepôt.

Sphère d’activité



Sphère d'activité
Avantages Pourcentage des répondants signalant des avantages et des économies
Production et exploitation 61 %
Chaîne d'approvisionnement et logistique 54 %
Service client et soutien connexe 53 %
Administration et frais généraux 53 %
Marketing et ventes 41 %
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 1 %
Gros plan d’un robot moderne tenant une micropuce.

Défis et obstacles

Les avantages de la transformation numérique sont certes intéressants, mais nous voulions également mettre en lumière l’envers de la médaille : les difficultés que les entreprises doivent surmonter pour réaliser leur plein potentiel. Pour 31 % des répondants qui planifiaient activement leur transformation numérique, le principal obstacle était l’ampleur des coûts.

La résistance au changement a également été évoquée par 19 % des répondants, le manque de personnel qualifié, par 18 %, et les préoccupations liées à la sécurité des données, par 15 %. Dans de tels contextes, il convient d’user de précaution pour éviter de retarder la progression (figure 9).

Les défis liés à l’innovation ne sont pas insurmontables, pour peu qu’on s’y attaque de manière éclairée. Investissements stratégiques, gestion efficace du changement et personnel bien formé sont des conditions essentielles pour concrétiser les avantages attendus de la transformation numérique.

Défi lié à la transformation numérique



Défi lié à la transformation numérique
Défi Pourcentage de répondants confrontés à ce défi
Coûts élevés 31 %
Résistance au changement 19 %
Manque de personnel qualifié 18 %
Préoccupations liées à la sécurité des données 15 %
Infrastructure technologique inadéquate 8 %
Exigences réglementaires 4 %
Autre 3 %
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 2 %

Intelligence artificielle (IA)

L’IA fait lentement, mais sûrement, son chemin dans le secteur de la fabrication et de la distribution, quoique son adoption suscite encore des hésitations. Si certaines entreprises s’en servent pour rationaliser leurs activités et prendre de meilleures décisions, d’autres tardent à l’exploiter à son plein potentiel. Ses coûts de mise en œuvre, le manque de connaissances et le rendement incertain du capital investi continuent de refroidir certaines ardeurs, si bien que des possibilités demeurent inexploitées.

Notre sondage révèle toutefois des signes encourageants : 48 % des répondants ont déjà intégré des solutions fondées sur l’IA à leurs activités, contre 51 % qui n’exploitent pas encore cette technologie transformatrice. Le potentiel de l’IA cadre parfaitement avec les principes de l’industrie 4.0 et de la fabrication intelligente, qui reposent sur une interconnexion des systèmes et un accès en temps réel aux données permettant d’accélérer la prise de décisions éclairées (figure 10).

Les répondants s’attendent à ce que l’IA augmente grandement l’efficacité en améliorant la planification et le processus décisionnel grâce à l’analyse avancée des données, ce qui, à terme, accroîtra la rentabilité. 

« Les entreprises de fabrication et de distribution doivent dès maintenant inclure l’IA dans leur planification stratégique, d’autant plus que l’évolution des conditions économiques les pousse à rationaliser leurs activités. Du maintien de la conformité réglementaire à l’amélioration de la productivité et de l’efficacité, l’IA présente d’immenses possibilités pour ceux qui sont prêts à investir judicieusement en demandant conseil à des experts de la transformation numérique. »
 Paul Dostaler, associé et chef national des Services au secteur de la fabrication et de la distribution

À l’heure actuelle, votre entreprise utilise-t-elle des outils d’IA, comme l’automatisation robotisée des processus, l’IA générative ou l’apprentissage automatique?



À l'heure actuelle, votre entreprise utilise-t-elle des outils d'IA, comme l'automatisation robotisée des processus, l'IA générative ou l'apprentissage automatique?
Oui Non Ne sait pas ou préfère ne pas répondre
48 % 51 % 1 %

Citations de répondants

Quelle incidence l’IA aura-t-elle sur votre entreprise d’ici cinq ans? Quelles possibilités notables offre-t-elle au secteur de la fabrication? 

Renseignements supplémentaires

Les mégadonnées et les technologies d’IA, comme l’IA générative et l’automatisation robotisée des processus, favorisent la prise de décisions et la résilience dans le secteur de la fabrication.

En savoir plus

Vous vous demandez ce que l’IA et l’analyse de données signifient pour votre entreprise? Nous rétablissons les faits au sujet de quatre idées préconçues ayant cours dans le secteur de la fabrication.

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BDO est là pour vous

Accélérer votre transformation numérique

BDO Digital facilite votre transformation numérique en élaborant des stratégies et des solutions qui favorisent l’adoption et l’intégration des technologies. Axée sur la collaboration, notre approche pratique permet de repérer les problèmes, d’établir des objectifs et d’élaborer une feuille de route claire pour l’intégration de l’analyse de données et de l’IA. Nous vous accompagnons tout au long du processus de mise en œuvre et veillons à ce que chaque étape corresponde à vos objectifs d’affaires, améliore vos flux de travail et produise des résultats mesurables.

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Le respect de la réglementation et des exigences de conformité exige une vigilance de tous les instants, en particulier pour les entreprises de fabrication et de distribution. À l’heure où les politiques commerciales, les normes environnementales et les règles de protection des renseignements personnels se resserrent, ces exigences font plus que baliser la conduite des entreprises; elles les poussent à innover et à agir de façon stratégique. Pour maintenir sa conformité, il convient d’en intégrer les principes à ses processus d’exploitation, ce qui permet de gagner la confiance des parties prenantes, d’accroître son efficacité et de repérer les occasions de croissance.

Défis d’ordre réglementaire

Le respect des normes de santé et de sécurité pose un défi à 56 % des répondants du sondage, ce qui en fait la préoccupation réglementaire la plus souvent citée. Au deuxième rang vient la protection des renseignements personnels, mentionnée par 52 % des répondants, ce qui témoigne de l’importance croissante de cet enjeu à l’ère du numérique.

Autres défis de taille, le respect de la réglementation environnementale ainsi que celui des lois du travail préoccupent tous les deux 44 % des répondants. La Loi sur la lutte contre le travail forcé et le travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement, qui établit des règles d’éthique pour les chaînes d’approvisionnement, n’est sans doute pas étrangère à l’importance désormais accordée au développement durable et au traitement équitable des travailleurs (figure 11).

Ces résultats mettent en lumière les diverses pressions qui façonnent le paysage réglementaire et obligent les entreprises à faire preuve de souplesse pour satisfaire aux exigences de conformité ainsi qu’à leurs objectifs stratégiques plus larges.

Dans une usine, deux hommes d’affaires discutent un café à la main.

Défi d’ordre réglementaire



Défi d'ordre réglementaire
Défi réglementaire Pourcentage des répondants estimant qu'il s'agit d'un défi majeur
Santé et sécurité 56 %
Protection des données et des renseignements personnels 52 %
Environnement 44 %
Droit du travail 44 %
Normes de sécurité des produits 42 %
Politiques commerciales et tarifs douaniers 42 %
Législation sur l'esclavage moderne 6 %
Autre 5 %
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3 %
Trois professionnels, deux hommes et une femme, sont debout et discutent.

Même si le sondage remonte au début de l’automne 2024, soit avant les élections américaines et les menaces de tarifs douaniers évoquées en marge de celles-ci, les politiques commerciales et tarifs douaniers étaient déjà source de préoccupations pour 42 % des répondants. La nature évolutive de la réglementation commerciale reflète la fluidité du paysage réglementaire et oblige les entreprises à continuellement s’adapter pour se protéger des risques émergents.

« Lors de nos entretiens avec des dirigeants du secteur de la fabrication et de la distribution, nous leur avons posé cette question : Comment vous préparez-vous aux tarifs douaniers dont l’imposition semble imminente? Bon nombre d’entre eux estiment qu’ils devront modifier leurs activités et s’inquiètent des conséquences pour leurs chaînes de production et leur résultat net. Le consensus est clair : il est absolument crucial de suivre de près l’évolution des règles commerciales et de se préparer de manière stratégique. »
 Charmaine Goddeeris, directrice de service, Services en matière de taxes indirectes

Renseignements supplémentaires

Découvrez comment les entreprises canadiennes se préparent à la possible imposition de tarifs douaniers en 2025.

En savoir plus

Obstacles à la conformité

Les règles de conformité rendent les choses encore plus complexes pour les entreprises du secteur, qui doivent y consacrer des ressources considérables. Les fabricants et les distributeurs sont soumis à la pression constante de devoir répondre à des exigences strictes, tout en maintenant leur efficacité opérationnelle et leur rentabilité.

Comme principal enjeu lié à la conformité, 28 % des répondants ont mentionné l’ampleur des coûts. L’ajout constant de nouveaux règlements fait en effet peser un lourd fardeau financier sur les entreprises. Pour 19 % des répondants, le principal obstacle à la conformité est le manque de ressources, notamment de main-d’œuvre et de compétences. La difficulté à intégrer le cadre de conformité aux systèmes en place est la principale préoccupation de 15 % des répondants. Notons à ce sujet que les systèmes d’anciennes générations sont peu compatibles avec les exigences modernes. Une autre tranche de 15 % des répondants cite pour sa part l’extraordinaire complexité de la réglementation, qui varie considérablement d’un territoire à l’autre et dont l’interprétation ainsi que l’application nécessitent souvent des connaissances poussées (figure 12).

Dans une usine automobile, trois professionnels, deux hommes et une femme, sont debout et discutent.

Obstacle à la conformité



Obstacle à la conformité
Obstacle Pourcentage des répondants pour lesquels il s'agit du principal obstacle
Coûts élevés 28 %
Manque de ressources 19 %
Intégration avec les systèmes en place 15 %
Complexité de la réglementation 15 %
Modification fréquente de la réglementation 13 %
Manque de connaissances en interne 5 %
Autre 2 %
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3 %

BDO est là pour vous

Évolution des règles commerciales internationales

L’équipe des Services liés aux douanes et au commerce international propose des solutions relatives au commerce transfrontalier. Une planification minutieuse permet aux entreprises de réduire leurs coûts en récupérant ou en minimisant les droits de douane. Nous élaborerons avec vous un solide plan de conformité douanière qui améliorera votre profil d’importateur et réduira les risques de pénalités et de retards.

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Les stratégies d’investissement des entreprises canadiennes de fabrication et de distribution révèlent un recours prudent, mais croissant, aux subventions et aux incitatifs fiscaux gouvernementaux. Même si ces programmes offrent un soutien financier important à l’innovation, à l’adoption de technologies propres et au développement des infrastructures, leur utilisation demeure inégale.

De nombreuses entreprises en reconnaissent les avantages potentiels, mais la complexité des processus de demande, combiné à un manque de ressources et d’information, décourage souvent les participants. Ainsi, bien que bon nombre d’entreprises misent activement sur ce soutien, d’autres continuent d’hésiter, renonçant possiblement à une précieuse aide financière.

Capacité d’investissement 

Les conditions économiques continuent d’influer sur les stratégies d’investissement à l’échelle du secteur. Si 15 % des répondants ont vu leur capacité d’investir grandement diminuée par les changements récents, 36 % n’ont dit subir que des conséquences modérées. Notons que 13 % des répondants ont indiqué que leur entreprise n’avait rien perdu de sa capacité d’investissement. On peut donc en conclure que l’effet des pressions économiques varie grandement en fonction de la taille de l’entreprise, de sa structure et de sa position sur le marché (figure 13).

Effet des conditions économiques sur les investissements



Effet des conditions économiques sur les investissements
Aucun effet Effet négligeable Effet modéré Effet majeur
13 % 36 % 36 % 15 %

Projets d’investissements

Les dirigeants interrogés ont mentionné plusieurs domaines clés dans lesquels ils souhaitent investir en priorité. La mise à niveau des technologies numériques arrive en tête de liste, 57 % des répondants ayant signalé leur intention d’y consacrer des investissements dans les 12 à 24 prochains mois. Les projets d’investissement dans les installations et l’équipement arrivent au deuxième rang, puisque 52 % des répondants comptent gagner en efficacité en modernisant leurs infrastructures. Ces priorités démontrent une volonté stratégique de s’adapter à la réalité d’un environnement de plus en plus axé sur les technologies numériques et intelligentes (figure 14).

Dans une usine, deux professionnels discutent en regardant une tablette.

Domaine d’investissements futurs



Domaine d'investissements futurs
Domaine d'investissements Pourcentage des répondants
Technologies numériques 57 %
Installations et équipement 52 %
Capacité de production à l'intérieur de l'empreinte actuelle 44 %
Marketing et ventes 40 %
Recherche et développement 39 %
Développement durable 21 %
Autre 5 %

Demandes de subventions à l’investissement

Compte tenu des différences entre les programmes fédéraux et provinciaux offrant des subventions, des crédits d’impôt ou des prêts à conditions avantageuses, l’accès à du financement non dilutif peut s’avérer complexe pour les entreprises canadiennes. 

Les fabricants doivent notamment répondre à des critères d’admissibilité stricts, comme des seuils de revenus, l’âge de l’entreprise ou diverses exigences en matière d’innovation. De plus, certains fabricants ne se perçoivent pas comme des innovateurs, ce qui peut les décourager de participer à ces programmes.

En réalité, les fabricants innovent au quotidien en concevant de nouveaux produits, en améliorant leurs processus et en perfectionnant leur équipement, ce qui les rend souvent admissibles à du financement. Bien que l’accès aux subventions puisse être restreint, celui aux crédits d’impôt, par exemple pour la recherche scientifique et le développement expérimental, est souvent plus large. Contrairement aux subventions qui sont assujetties à des échéances fixes, les crédits d’impôt sont offerts à toutes les sociétés canadiennes imposables, ce qui leur permet de planifier leurs investissements avec une plus grande certitude.

Les résultats du sondage le confirment d’ailleurs : la proportion des répondants ayant soumis une demande de subvention à l’investissement ou d’incitatif fiscal est la même que la proportion de ceux qui ne l’ont pas fait, soit 46 %. La complexité des demandes de financement explique sans doute ce clivage. Il est cependant permis de croire que la participation serait plus élevée si les entreprises connaissaient mieux les programmes et que l’aide à l’investissement dans les technologies propres était plus accessible (figure 15).

Votre entreprise a-t-elle déjà soumis une demande de subvention gouvernementale ou de crédit d’impôt pour investir dans la technologie, l’équipement ou la machinerie?



Votre entreprise a-t-elle déjà soumis une demande de subvention gouvernementale ou de crédit d'impôt pour investir dans la technologie, l'équipement ou la machinerie?
Oui Non Ne sait pas ou préfère ne pas répondre
46 % 46 % 8 %

Incidence des nouvelles subventions

Le lancement récent de nouvelles subventions à l’investissement dans les technologies propres a suscité un regain d’intérêt de la part des fabricants et des distributeurs, puisque plus de 40 % des répondants affirment que ces incitatifs ont influé sur leur stratégie d’investissement. Plus précisément, 25 % d’entre eux envisagent d’investir davantage dans les technologies propres, tandis que 19 % ont déjà franchi le pas, ce qui démontre la confiance croissante qu’inspirent ces subventions.

Ce point de vue n’est toutefois pas universel. En effet, 44 % des répondants disent que ces nouveaux programmes n’ont eu aucun effet sur leurs décisions d’investissement, ce qui trahit une certaine hésitation ou incertitude parmi les entreprises du secteur. Cet écart rappelle l’importance de bien informer les entreprises de la valeur à long terme des investissements dans les technologies propres, en particulier lorsque les changements législatifs amènent de nouvelles possibilités de financement (figure 16).

Ces subventions permettent à de nombreux fabricants qui innovent déjà d’accélérer leur démarche de développement durable sans recourir au financement dilutif.

« Il est encourageant de constater que près de la moitié des répondants ont décidé d’emblée d’investir dans les technologies propres dans la foulée des récents changements législatifs. Bien que l’autre moitié n’ait pas encore agi en ce sens, sans doute parce que trop peu de temps s’est écoulé depuis les annonces, l’adhésion initiale est déterminante pour la décennie d’incitatifs à venir. Il faut continuer d’informer les entreprises pour les encourager à profiter de ces occasions de croissance soutenue et durable. »
Martha Breithaupt, associée, Services en RS&DE et incitatifs gouvernementaux 

L’annonce de nouvelles subventions gouvernementales a-t-elle modifié vos projets d’investissement dans les technologies propres?



L'annonce de nouvelles subventions gouvernementales a-t-elle modifié vos projets d'investissement dans les technologies propres?
Oui, nous avons augmenté nos investissements. Oui, nous envisageons d'investir davantage. Non, nos projets d'investissement demeurent inchangés. Cela reste à déterminer.
19 % 25 % 44 % 12 %

BDO est là pour vous

Profitez au maximum des subventions et des incitatifs du gouvernement

BDO vous aide à comprendre les programmes de subventions et de crédits d’impôt complexes du gouvernement pour que vous profitiez d’un soutien à l’investissement dans les technologies propres et le développement durable. Nous vous guidons tout au long du processus de demande en maximisant l’accès au financement nécessaire à votre croissance.

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Les piliers du progrès

L’avenir du secteur de la fabrication et de la distribution dépend de l’innovation, du développement durable et de la main-d’œuvre. Il ne s’agit pas seulement de relever les défis et de surmonter les obstacles; il s’agit aussi de saisir les occasions d’assurer sa réussite future.

En somme, le secteur de la fabrication et de la distribution se devra d’adopter une vision à la fois stratégique et audacieuse. L’innovation ciblée, l’intégration des principes de développement durable et l’investissement dans le perfectionnement de la main-d’œuvre sont les clés de la résilience et de la pérennité du secteur. Certes, il faudra surmonter des obstacles en chemin, mais pour ceux qui font preuve de vision et de souplesse, l’avenir regorge d’occasions de croître, de gagner en efficacité et de devenir plus concurrentiel.

Agenouillée au sol, une femme ingénieure tenant un ordinateur portable installe une borne de recharge.

Nous avons établi les principaux thèmes relatifs aux défis et aux occasions qui attendent les entreprises du secteur :

La fabrication intelligente et l’innovation sont au cœur de la transformation du secteur. De l’IA à l’automatisation, les nouvelles technologies promettent d’améliorer l’efficacité des procédés et favorisent l’émergence de modèles d’affaires inédits. Certains dirigeants d’entreprise demeurent toutefois incertains quant à la façon d’intégrer efficacement ces innovations. La crainte de prendre du retard dans un marché en constante évolution est bien réelle. L’avenir appartient à ceux qui agissent avec conviction et savent susciter l’adhésion au changement.

Le développement durable est plus qu’un simple enjeu périphérique; il fait désormais partie intégrante des programmes stratégiques des entreprises. Celles du secteur de la fabrication et de la distribution doivent relever un défi de taille : réduire leur empreinte carbone tout en maintenant un bon rapport coût-efficacité dans un marché hautement concurrentiel. Il n’y a pas que les organismes de réglementation qui visent à instaurer de meilleures pratiques environnementales; le marché l’exige aussi. Or, concilier les impératifs environnementaux avec les questions relatives à la concurrence mondiale, aux chaînes d’approvisionnement et aux coûts des intrants exige des décisions stratégiques.

Les enjeux liés à la main-d’œuvre, notamment la pénurie de talents et les clivages intergénérationnels, complexifient encore davantage les choses. Le manque de compétences menace par ailleurs d’étouffer la croissance, tandis que l’automatisation suscite des craintes de pertes d’emplois. Ces défis fournissent toutefois l’occasion de repenser le développement de la main-d’œuvre en misant sur le perfectionnement des compétences et la collaboration intergénérationnelle pour préparer l’avenir du travail.

Transformer les perspectives 
en actions

Nous espérons que les perspectives présentées dans ce rapport vous fourniront un éclairage utile à la planification de l’avenir de votre entreprise. Si vous avez des questions ou souhaitez obtenir des précisions sur les résultats du sondage, n’hésitez pas à communiquer avec nos chefs sectoriels.

Nous comprenons la réalité complexe dans laquelle évolue votre entreprise, notamment les enjeux liés à la croissance, à l’efficacité opérationnelle, à la conformité réglementaire et à l’innovation. Notre équipe élaborera des solutions sur mesure pour vous aider à relever ces défis, à découvrir de nouvelles possibilités d’expansion, à vous développer de manière durable et à réussir votre transformation numérique.

Trois professionnels de différentes origines discutent dans une usine automobile.

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