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Qu’est-ce que le paradoxe de la productivité du Canada?
Reconnu pour l’abondance de ses ressources naturelles, sa main-d’œuvre hautement qualifiée, ses institutions solides et ses capacités de recherche, le Canada fait face à un défi économique pressant : un écart de productivité persistant.
Malgré ces avantages le Canada est déphasé par rapport à ses semblables en croissance de la productivité et performance économique fondée sur l’innovation. Cette brèche a ralenti la capacité du Canada à réaliser pleinement son potentiel économique et soulevé des préoccupations au sujet de sa compétitivité à long terme.
Ce paradoxe a longtemps préoccupé décideurs politiques, économistes et chefs d’entreprises. La première sous-gouverneure de la Banque du Canada Carolyn Rogers a récemment fait ressortir l’urgence du problème : « On a tous vu des panneaux qui disent ‘En cas d’urgence, casser la vitre’. Eh bien c’est le temps de la casser. » L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prédit que le Canada sera au dernier rang du rendement des pays membres avancés au cours des quatre prochaines décennies, tel que mesuré par le PIB réel par habitant.1
Le litige récent au sujet des tarifs entre le Canada et les États-Unis menace considérablement la productivité du Canada. Des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, une augmentation des coûts et une inflation plus marquée sont à prévoir si les tarifs sont appliqués. Ces événements ne font qu’accentuer cet urgent besoin : les entreprises doivent agir tout de suite en instaurant des stratégies pour améliorer la productivité et la résilience.
Ci-après, nous examinons les facteurs qui contribuent au paradoxe de la productivité du Canada. Nous en explorons les causes sous-jacentes telles que l’adoption médiocre des technologies, les investissements insuffisants en recherche et développement et les obstacles culturels à l’innovation. Ce rapport, élaboré au moyen d’observations collaboratives de professionnels de premier plan de notre firme, propose des recommandations exploitables et déploie un parcours pour mousser la productivité. Nous nous concentrons sur des solutions concrètes qui misent sur les technologies, cultivent une main-d’œuvre hautement efficace et simplifient les opérations pour augmenter le rendement afin que votre entreprise puisse être compétitive dans l’économie mondiale.
BDO se consacre à habiliter les entreprises canadiennes. Pour vous aider à mettre en œuvre les recommandations décrites dans ce rapport nos professionnels chevronnés sont prêts à travailler avec vous. Nous offrons une suite complète de services conçus pour soutenir les entreprises à toutes les étapes de leur parcours, de l’élaboration initiale des stratégies jusqu’à la mise en œuvre à grande échelle et au delà.
Qu’est-ce que la productivité?
La productivité est une mesure du rendement économique qui reflète la quantité de produits qu’une économie atteint selon une quantité donnée d’intrants. Bref, elle mesure ce qu’on peut produire avec les ressources dont on dispose.

Principales mesures de la productivité
La productivité peut se mesurer de diverses façons, notamment ces deux mesures répandues :
Pourquoi la productivité est-elle importante?
C’est un moteur essentiel de la croissance économique et de la prospérité. Contrairement à ce qu’en disent certains, améliorer la productivité ne veut pas dire qu’il faille travailler plus fort ou plus longtemps. Il s’agit plutôt d’améliorer la production par heure de travail. Une économie plus productive peut :
État de la productivité du Canada
Depuis de récentes décennies la croissance de la productivité de la main-d’œuvre du Canada est déphasée par rapport à celle des États-Unis et d’autres économies avancées. Cet écart est évident dans certains secteurs clés :
Pour comparer le Canada à d’autres pays, surtout aux États-Unis, il est important de noter les différences dans la taille et la composition de leurs économies, aggravées encore plus par leurs réalités géographiques et climatologiques distinctes. Des facteurs comme la taille géographique immense du Canada— qui entraîne des coûts de transport et des défis de logistique dans certaines régions, de même que les répercussions de températures hivernales rigoureuses sur l'infrastructure et la productivité— présentent des défis uniques, difficiles à relever. Malgré ces différences, il y a beaucoup de place pour l’amélioration. Colmater ces brèches sera vital pour augmenter la productivité et le rendement économique du Canada.
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Comprendre les défis de productivité du Canada
Plusieurs grands défis nuisent à la croissance de la productivité au Canada. En les examinant nous pourrons mieux comprendre les obstacles auxquels sont confrontées les entreprises canadiennes et identifier des solutions stratégiques pour les surmonter.
Investissement en R&D insuffisant
Comparativement à nos semblables dans le monde les investissements en R&D du Canada en pourcentage du PIB sont déphasés. Cette lacune contribue largement à la déficience de la productivité du Canada.
Les investissements des gouvernements en R&D ont reculé par rapport à des pays semblables.7 Or, leur rôle est vital pour pousser l’innovation et soutenir la croissance économique à long terme en finançant des domaines de recherche que le secteur privé pourrait avoir ignorés.
Dans le même ordre d’idées, les investissements commerciaux en R&D ont chuté au cours des 20 dernières années comparativement à des pays semblables.8 Les entreprises canadiennes, surtout les PME, manquent souvent de ressources et d’incitatifs pour investir en R&D. Des facteurs comme une culture frileuse, un accès limité aux capitaux et une concentration sur des gains de court terme peuvent faire obstacle à l’investissement en R&D.
Des changements récents au programme d’encouragements fiscaux Recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE) annoncés dans l'Énoncé économique de l'automne de 2024 ont apporté des améliorations appréciées au financement de l’innovation au Canada. Ces changements visent à stimuler l’activité en R&D et soutenir les entreprises en développement et commercialisation de nouvelles technologies.
Une augmentation de l’investissement en R&D est essentielle pour que le Canada puisse favoriser l’innovation, améliorer la productivité et faire concurrence de manière efficace sur le marché mondial. L’entreprise qui priorise la R&D peut récolter des avantages considérables, notamment :
- La différentiation du produit
- Une compétitivité raffermie
- L’amélioration du rendement et de la productivité
- Une croissance à long terme
- Une résilience économique
La performance du Canada en propriété intellectuelle frôle le dernier rang parmi les pays semblables, juste au dessus de l’Italie et de la Chine.9 Les investissements dans des technologies qui augmentent la productivité comme la machinerie, l’équipement et la propriété intellectuelle améliorent directement la capacité productive du travailleur.
Bien que la stratégie en matière de propriété intellectuelle du Canada soit un premier pas positif, il faut en faire plus pour protéger la propriété intellectuelle et assurer la compétitivité du Canada dans l’économie mondiale.

L’adoption médiocre des technologies
Le Canada accuse un retard sur d’autres pays de l’OCDE dans l’adoption des technologies avancées, notamment les technologies de l’information et des communications (TIC), la robotique et l’intelligence artificielle (IA). Par exemple, les investissements dans les TIC en tant que pourcentage du PIB en 2021 étaient plus bas au Canada (2,5 %) par rapport aux États-Unis (3,7 %).10 Investir dans les TIC occupe une place de choix pour pousser la productivité multifactorielle et améliorer la compétitivité du Canada.
Bien sûr, le Canada compte de nombreuses entreprises innovantes. Toutefois, plusieurs facteurs ont entravé l’adoption de nouvelles technologies d’un océan à l’autre. Le manque d’incitatifs ou de soutien des gouvernements pour l’adoption des technologies est un obstacle considérable.
Le Programme d’adoption du numérique pendant la pandémie, qui a consenti du financement aux entreprises pour des consultations en technologie a témoigné des retombées positives de ce genre d’initiatives. Hélas, la cessation de ce financement a mis fin à l’élan d’organisations qui cherchent à passer à l’infonuage, à augmenter la résilience ou à raffermir leurs capacités en cybersécurité.
Les innovations fondées sur l’IA, plus particulièrement les grands modèles de langage, sont prometteuses pour augmenter la productivité, réduire les coûts et mousser la croissance économique. Le Canada est fier de son écosystème d’IA générative concurrentiel à l’échelle mondiale, avec une importante concentration de talents en IA et d’investissements en capital de risque. Les entreprises canadiennes accusent néanmoins un retard sur leurs semblables en adoption de l’IA. À 22 % le taux d’adoption de l’IA au Canada est au second rang le plus bas parmi les pays du G&.11 Cette lacune peut être attribuable au fait que l’économie du Canada compte de nombreuses PME qui peinent à mettre en place et à faire évoluer les technologies de l’IA à cause de contraintes en matière de ressources. À mesure que l’IA et les technologies émergentes deviennent plus accessibles et refondent le fonctionnement des entreprises en créant de nouveaux emplois et de nouvelles tâches, il est d’une importance capitale qu’un plus grand nombre de sociétés adoptent la technologie.
La composition industrielle
L’économie du Canada comprend un vaste secteur de ressources naturelles, qui pourrait poser des défis uniques pour la croissance de la productivité : L’économie du Canada comprend un vaste secteur de ressources naturelles, qui pourrait poser des défis uniques pour la croissance de la productivité :

La composition de l’économie du Canada a une incidence sur tous les niveaux de productivité. Par exemple, augmenter la part des travailleurs d’industries qui affichent des niveaux de productivité de la main-d’œuvre supérieurs à la moyenne peut augmenter l’ensemble des niveaux de productivité tandis qu’une diminution de la part de la main-d’œuvre peut réduire l’ensemble de la productivité.13
Comme bien d’autres pays, le Canada vit des changements structurels majeurs, dont la transition verte, la refonte du commerce mondial et l’augmentation de la numérisation et de l’utilisation de l’IA. Ces transformations représentent à la fois des occasions et des défis pour augmenter la productivité.
Le discours de la première sous-gouverneure de la Banque du Canada Carolyn Rogers a aussi mentionné ceci :
La transition vers une économie verte
La transition vers une économie plus durable peut être vue comme une occasion de croissance et de productivité pour les entreprises canadiennes. Elles devront innover et adopter de nouvelles technologies pour demeurer compétitives dans l’économie verte. En outre, les travailleurs devront s’adapter aux exigences de cette transition en matière de compétences.
La menace des tarifs et politiques commerciales protectionnistes du président Donald Trump pourrait ralentir cette transition. Coûts plus élevés, commerce transfrontalier incertain et réduction de l’accès au marché pourraient nuire aux investissements dans les technologies propres émergentes et ralentir le progrès vers une économie plus verte, avec des répercussions éventuelles sur la productivité du Canada. Pour atténuer ces risques et raffermir leur résilience les entreprises devraient songer à diversifier leurs relations commerciales et réduire leur dépendance aux États-Unis.
Une intensité concurrentielle limitée
le Canada a connu un déclin manifeste en intensité concurrentielle.
L’économie du Canada est aux prises avec une concurrence limitée dans certaines industries, plus particulièrement en services de télécommunications et d’information. Un rapport de 2023 du Bureau de la concurrence du Canada révèle un déclin constant et manifeste de l’intensité concurrentielle au Canada entre 2000 et 2020. Cette situation a mené à une diminution des incitatifs en matière d’innovation et d’améliorations de l’efficacité, ce qui a nui à l’ensemble de la productivité du Canada.
L’Enquête sur l'innovation et les stratégies d'entreprise de Statistique Canada a fait ressortir ceci : les entreprises qui font face à de plus nombreux concurrents sont plus susceptibles d’introduire des innovations que celles qui en ont moins. En réponse aux changements dans la concurrence de leur marché principal, plus d’un tiers des entreprises (38 %) ont introduit ou accéléré l’introduction de nouveaux biens ou services tandis que plus de la moitié (55 %) ont réagi en introduisant de nouvelles technologies ou de nouveaux procédés.
Une concurrence limitée peut mener à un lot de conséquences négatives :

Obstacles culturels à l’innovation
Une culture frileuse et la peur de l’échec chez les entrepreneurs et les entreprises peuvent gêner considérablement l’innovation dynamique et les investissements dans de nouvelles initiatives. Le bulletin 2024 Innovation Report Card du Conference Board du Canada souligne que plus de la moitié des Canadiens témoins de bonnes occasions de fonder une entreprise s’empêchent d’agir car ils ont peur d’échouer. Cette frilosité est influencée par la perception des conséquences économiques d’un échec commercial, qui peuvent être particulièrement considérables dans le climat économique actuel.
L’entrepreneuriat de démarrage est un des domaines où le Canada excelle. Le pays compte plus d’entrepreneurs ou propriétaires exploitants de nouvelles entreprises que n’importe quel autre pays semblable. Toutefois, les défis perdurent pour rentabiliser les entreprises d’ici et concurrencer à l’échelle mondiale. L’attrait d’écosystèmes d’innovation plus raisonnés, plus particulièrement aux États-Unis, pourrait faire bifurquer les talents et idées entrepreneuriaux du Canada. Pour relever ces défis il est essentiel de fournir aux entrepreneurs les outils, les ressources et le soutien nécessaires pour qu’ils puissent faire croître leurs entreprises et atteindre une échelle mondiale.
Obstacles culturels organisationnels
Les organisations qui ont des problèmes d’innovation et de productivité présentent souvent ces caractéristiques :
- L’absence de reconnaissance et de rétroaction mine la motivation et l’engagement des employés.
- Les attentes mal communiquées entraînent de la confusion, de la frustration et un manque d’orientation parmi les employés.
- Des ressources et outils insuffisants limitent la capacité des employés de bien faire leur travail.
- L’employé qui ne se considère pas autonome et dont les contributions ne sont pas appréciées pourrait être moins engagé et motivé à innover.
Surmonter la peur de l’échec omniprésente du Canada est essentiel pour stimuler l’esprit entrepreneurial florissant du pays. Amplifier et célébrer les réussites en innovation peut favoriser une culture de l’accomplissement et inspire les innovateurs prometteurs. En incarnant une culture de l’innovation le Canada peut améliorer sa productivité et s’assurer d’un avenir prospère.

Pénurie et déséquilibre des compétences
Les Canadiens sont très scolarisés. La part des Canadiens titulaires d’un diplôme du secondaire dans le groupe des 25-64 ans est passée de 39 % en 1999 à 59 % en 2019, soit la part la plus élevée de l’OCDE et bien au dessus de pays semblables comme les États-Unis (48 % en 2019).14 Toutefois, de nombreux diplômés, surtout en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, sont attirés par des possibilités à l’étranger, ce qui provoque un exode des cerveaux.
« Les programmes incitatifs qui encouragent les entreprises à conserver leur propriété intellectuelle et leurs dollars d’investissement intérieur auront un effet de cascade positif sur la rétention des talents et la croissance. »
Les niveaux élevés d’éducation ne garantissent pas que les compétences seront pleinement utilisées. En 2019 environ un tiers de tous les travailleurs titulaires d’un diplôme du secondaire avaient des emplois qui n’exigeaient pas d’éducation postsecondaire.15 Ce déséquilibre des compétences indique que même si les travailleurs ont les compétences en demande il se peut qu’ils ne soient pas embauchés dans des emplois appropriés. Mettre l’accent sur les compétences, améliorer la planification de carrière dans les programmes du secondaire et augmenter l’utilisation de programmes d’enseignement coopératif et d’internat peut mieux aligner l’acquisition de compétences avec les besoins du marché.
Le Canada, comme bien d’autres pays, est le théâtre de changements démographiques importants, plus particulièrement avec une population vieillissante. À mesure que la génération du baby-boom continue de prendre sa retraite, le rapport entre les personnes en âge de travailler et l’ensemble de la population diminue. Ce changement pose des défis pour la productivité et la croissance économique à mesure qu’une main-d’œuvre moins importante subvient aux besoins d’une population à la retraite plus grande.
La reconnaissance des titres de compétences est un aspect qu’il faut améliorer. L’immigration est un élément clé de la croissance de la population et de la main-d’œuvre au Canada. Or de nombreux immigrants qualifiés ont du mal à faire reconnaître et utiliser leurs compétences. Le Canada doit simplifier l’évaluation et l’accréditation des compétences étrangères pour augmenter la productivité de la main-d’œuvre immigrante actuelle et améliorer la compétitivité du Canada pour attirer de futurs immigrants.

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Performance des grandes industries canadiennes
La croissance de la productivité diffère considérablement d’une industrie à l’autre. Elle est influencée par un assortiment de facteurs, notamment la cadence des changements technologiques, la capacité d’automatiser et mécaniser la production et les répercussions des règlements et de la paperasserie. Ci-après, nous explorons les grandes industries, en examinons les défis de productivité et proposons des recommandations pour améliorer la productivité.
Secteur des services financiers
Le secteur des services financiers joue un rôle vital dans l’économie canadienne. Il sert de pierre angulaire pour la stabilité financière et la croissance économique. De 2000 à 2019 les secteurs de la finance, de l’assurance, de l’immobilier et de la location/crédit-bail ont affiché un taux de croissance de la productivité de la main-d’œuvre digne de mention de 1,74 %, qui dépasse la moyenne nationale de 0,96 % de tous les secteurs commerciaux.17 Toutefois, dans le contexte des pays membres de l’OCDE, la productivité du secteur se situe dans la moyenne, donc avec un potentiel d’amélioration.18
Défis du secteur des services financiers
Malgré la promesse de l’IAG pour améliorer la productivité, de nombreux établissements financiers de moyenne envergure ne l’ont pas encore pleinement adoptée. Un obstacle commun est le pilote de la validation de concept qui, à cause de l’incertitude réglementaire, échoue à se traduire par une adoption répandue. Pour intégrer ces technologies à la production et en récolter les avantages, les organisations doivent traiter l’infrastructure sous-jacente, la cybersécurité, les considérations éthiques de même que la confidentialité et la protection des données. Investir dans un cadre d’adoption des technologies et favoriser une culture de l’innovation, les établissements financiers peuvent débloquer les gains de productivité que l’IAG propose.
« Pour assurer une adoption réussie des nouvelles technologies il est essentiel de les déployer en portions plus petites et plus fréquentes, et de recueillir une rétroaction continue, a précisé l’associé et chef, Services-conseils de BDO Canada Rishan Lye. En acceptant les imperfections et en maintenant la lancée, les organisations peuvent favoriser une main-d’œuvre plus engagée et plus productive tout en profitant des leçons issues d’une rétroaction suivie ».

Recommandations pour mousser l’adoption des technologies et la productivité dans le secteur des services financiers
La façon de faire adopter les innovations et les technologies des établissements de services financiers est particulièrement plus complexe, de l’idéation jusqu’au déploiement et à l’adoption. Pour relever ces défis et améliorer la productivité les organisations devraient considérer ces recommandations :

Secteur manufacturier
Fer de lance de l’économie d’exportation du Canada, le secteur manufacturier joue un rôle clé dans le soutien de la productivité et la compétitivité internationale. La productivité manufacturière a toujours devancé l’économie dans son ensemble. Toutefois, des tendances récentes indiquent un ralentissement de ce taux de croissance. En effet, la productivité de la main-d’œuvre a augmenté à un taux de 0,88 % par année de 2000 à 2019, légèrement en deçà du taux global de croissance commerciale.19
En outre, le Canada est décalé par rapport à ses semblables dans le déploiement de la robotique.20 Cela suggère une occasion ratée de miser sur les technologies pour augmenter l’efficacité du secteur manufacturier.
Le secteur a été aux prises avec des défis considérables ces dernières années, notamment les répercussions de la COVID 19 et les conflits commerciaux avec les États-Unis, qui ont perturbé les chaînes d’approvisionnement et augmenté les coûts pour les fabricants canadiens.
Répercussions de la COVID-19 sur le secteur manufacturier
La pandémie de COVID-19 a été un coup dur pour le secteur manufacturier canadien. Les chaînes d’approvisionnement ont été perturbées, les coûts ont augmenté et les entreprises ont été forcées de prioriser la survie à court terme plutôt que les investissements à long terme. La situation est maintenant stabilisée et les fabricants retrouvent leur souplesse financière pour réinvestir dans les technologies avancées et la R&D.
Défis du secteur manufacturier
Le secteur manufacturier a été aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre constante, intensifiée par deux phénomènes qui sont apparus pendant la pandémie de Covid-19.
La grande démission
De nombreux travailleurs ont réévalué leur approche du travail et leurs priorités, ce qui a entraîné une vague de démissions dans plusieurs industries dont celle de la fabrication.
Une main-d’œuvre vieillissante
Un grand nombre de travailleurs manufacturiers ont pris leur retraite ou s’approchent de l’âge de la retraite, ce qui provoque un manque de talents à mesure que des travailleurs chevronnés quittent les effectifs.
Une importante pénurie de main-d’œuvre jumelée à des effectifs non qualifiés et non formés a ralenti la productivité et la compétitivité du secteur. Investir en formation et augmenter les compétences de même qu’adopter l’automatisation et les technologies avancées sera essentiel pour renouveler et augmenter les effectifs, améliorer l’efficacité et aider le secteur à se mettre à niveau. Retarder ces investissements pourrait élargir la brèche entre le secteur manufacturier canadien et ses concurrents mondiaux.
Recommandations pour mettre en valeur la productivité dans le secteur manufacturier

Secteur technologies, médias et télécommunications
Le secteur technologie, médias et télécommunications (TMT) du Canada est un domaine dynamique qui évolue rapidement. Cette industrie englobe la biotechnologie, les produits pharmaceutiques, les technologies de l’information et l’IA. Elle se caractérise par ses innovations de pointe, sa concentration sur la R&D et sa culture d’entrepreneuriat. Le secteur TMT est vital pour la croissance économique du Canada. En effet, il contribue de façon considérable à l’emploi, à l’innovation et aux exportations.
Leçons du secteur TMT
D’autres industries peuvent être avantagées en adoptant les stratégies suivantes du secteur TMT :

Défis du secteur TMT
Malgré ses forces le secteur TMT fait face à plusieurs défis qui pourraient entraver la croissance de la productivité :
Recommandations pour augmenter la productivité
Pour relever ces défis et maximiser la productivité du secteur TMT les recommandations suivantes méritent d’être considérées :
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Stratégies pour améliorer la productivité commerciale
Augmenter les investissements en R&D
On le sait bien, les dépenses du Canada en R&D sont déphasées par rapport à celles de pays semblables. Les avantages ont été précisés : la R&D rehausse le capital humain, la différentiation des produits, la compétitivité, la productivité et la résilience économique.
Pour augmenter les investissements en R&D les entreprises peuvent instaurer plusieurs stratégies :
Augmenter les investissements en R&D est essentiel pour que les entreprises canadiennes puissent favoriser l’innovation, améliorer la productivité et se doter d’une compétitivité efficace sur le marché mondial.
Augmenter l’adoption des technologies
Il y a d’importants recoupements entre l’utilisation de technologies avancées et l’augmentation de l’innovation et de la productivité des entreprises.
Rôle du leadership dans la défense des technologies
Les chefs d’entreprise jouent un rôle de premier plan dans la défense des technologies en créant de la valeur et en encourageant l’expérimentation. L’associé et chef national, Services-conseils en technologies de BDO Canada Matt Glenen a fait ressortir l’importance de considérer les technologies et les équipes des TI comme des partenaires stratégiques de l’entreprise. « Un des plus grands obstacles à l’adoption des technologies est le manque de dirigeants qui en comprennent vraiment l’importance, a-t-il précisé. Or, les technologies doivent être considérées comme un déclencheur stratégique et un partenaire de l’entreprise. »
Régler les pénuries de compétences
Les entreprises innovantes et les utilisateurs de technologies avancées ont rapporté des pénuries de compétences à des taux plus élevés (57,2 % et 57,9 %, respectivement) par rapport aux utilisateurs qui n’innovent pas ou qui n’utilisent pas les technologies avancées.24
Une bonne formation des employés est toujours essentielle car les personnes jouent un rôle important dans l’adoption des technologies. Sans elle des problèmes pourraient survenir et nuire à la productivité, ce qui entraînerait une sous-utilisation des solutions technologiques.

Adopter la technologie infonuagique
Le technologie infonuagique est un outil puissant pour stimuler la productivité et l’efficacité. Consolider l’infrastructure technologique et éliminer les systèmes en place peut aider les entreprises à réduire les coûts des TI et à rationaliser les opérations. Les outils fondés sur l’infonuagique aident les équipes à travailler ensemble peu importe leur emplacement. En outre, les solutions en nuage peuvent automatiser les tâches habituelles et libérer les employés pour qu’il se concentrent sur des activités de plus grande valeur. Adopter l’infonuage peut créer une main-d’œuvre plus productive et plus agile, attirer les meilleurs talents et apporter un avantage concurrentiel.
Adopter la technologie de l’IA
L’adoption de l’IA et des technologies émergentes va transformer les opérations commerciales, créer de nouveaux emplois et de nouvelles tâches. Avec son écosystème d’IA concurrentiel le Canada est en bonne posture pour profiter de cette occasion. Pour réaliser pleinement le potentiel de l’IA les entreprises doivent adopter ces technologies de manière significative.
Voici quelques étapes que les entreprises peuvent suivre pour adopter les technologies de l’IA de manière efficace et sûre :
Commencez par identifier les endroits où l’IA peut ajouter le plus de valeur, par exemple, le service clientèle, l’analyse des données ou la gestion de la chaîne d’approvisionnement.
Investissez dans la formation et le perfectionnement pour doter vos travailleurs des compétences nécessaires pour travailler avec l’IA. Ça comprend les compétences techniques, le savoir-faire en matière de données et une compréhension du potentiel et des limites de l’IA.
Travaillez de près avec les équipes de gestion des risques pour élaborer des barrières de sécurité et des directives claires pour l’utilisation sûre d’outils d’IA comme ChatGPT pour en empêcher l’utilisation abusive et protéger les renseignements délicats.
Commencez avec de petits projets pour tâter le terrain. Utilisez les leçons apprises pour raffiner vos stratégies et augmenter les mises en œuvre réussies.
Surveillez constamment la performance des systèmes d’IA et évaluez-en l’impact sur la productivité et l’efficacité. Servez-vous des connaissances acquises pour prendre des décisions informées au sujet de futures initiatives d’IA.

Étude de cas : Microsoft 365 Copilot et BDO Canada
L’outil puissant Microsoft 365 Copilot affiche des résultats prometteurs pour améliorer l’efficacité et la productivité des organisations. Au cours de la phase pilote de BDO Canada, 98 % des utilisateurs de notre phase d’essai ont choisi de continuer d’utiliser cet outil, dont plus de 90 % ont rapporté une augmentation marquée de la vitesse d’accomplissement de leurs tâches. Cet exemple fait ressortir les avantages tangibles de l’adoption de l’IA et l’importance d’intégrer ces technologies pour conserver sa compétitivité sur le marché mondial.
Miser sur les partenariats au moyen du capital-investissement et des fusions-acquisitions
Le capital-investissement et les fusions-acquisitions peuvent jouer un rôle considérable pour stimuler la croissance de la productivité. Selon un rapport de la Canadian Venture Capital and Private Equity Association (CVCA), les sociétés d’investissement affichent le double du taux de croissance de la productivité au cours des trois années suivant l’investissement initial que les entreprises de même taille cotées à la Bourse de Toronto. Cette section explore comment miser sur le capital de risque et réaliser des activités de fusions-acquisitions peut augmenter considérablement la productivité d’une organisation.
Miser sur l’investissement privé
Les sociétés d’investissement privé se concentrent sur des stratégies qui favorisent la productivité et les réussites commerciales durables.
Voici comment s’associer à ce type de société peut augmenter la productivité :
75 % dans les entreprises soutenues par des sociétés fermées.
Les sociétés d’investissement privé peuvent effectuer des injections de capitaux pour financer des projets de R&D, d’acquisitions et d’autres initiatives de croissance. Tel que souligné dans le rapport de la CVCA, les investissements de capitaux en tant que part du revenu d’entreprises soutenues par des sociétés fermées ont augmenté de 75 % après transaction, plus rapidement que le revenu d’entreprises non soutenues. Ça permet aux entreprises d’investir dans de nouvelles technologies, d’élargir leurs opérations et d’améliorer leur productivité.
Les sociétés de capital-investissement travaillent activement à l’amélioration du rendement des opérations. Elles misent sur leur expertise de l’industrie pour identifier des domaines qui favorisent la création de valeur, l’optimisation des processus et l’acquisition de talents. Elles ont souvent un répertoire de nombreux partenaires d’exploitation forts d’une expérience poussée de l’industrie pour harmoniser les opérations, instaurer des pratiques exemplaires et favoriser une culture d’amélioration continue. Leurs conseils stratégiques et leur soutien aident les organisations à améliorer considérablement leur rentabilité et leur productivité.
Fusions-acquisitions
Les fusions-acquisitions sont une autre stratégie puissante pour pousser la productivité. Ces activités apportent une expertise fraîche, des capitaux et des ressources que de nombreuses entreprises privées de moyenne envergure souvent familiales n’ont pas au Canada. Elles sont fréquemment aux prises avec des pratiques de gestion périmées et une adoption technologique insuffisante, ce qui nuit à la productivité.
Le récent conflit tarifaire avec les États-Unis a entraîné une incertitude considérable dans le marché et pourrait éventuellement ralentir les activités de fusions-acquisitions à mesure que les entreprises hésitent à consentir d’importants investissements en présence d’instabilité commerciale. Malgré cela, cette activité est toujours une option viable pour de nombreuses sociétés qui cherchent à augmenter leurs opérations, à moderniser leurs processus et à raffermir leur compétitivité dans un paysage économique changeant.
Favoriser une culture de l’innovation
Favoriser une culture de l’innovation peut aider à réduire la peur de l’échec du Canada, qui perdure, et améliorer la productivité et l’efficacité opérationnelle. En encourageant la créativité et l’expérimentation les entreprises peuvent pousser de nouveaux produits ou services, simplifier les processus et, en fin de compte, stimuler la croissance.

Stratégies pour que les entreprises favorisent une culture innovante
Les chefs d’entreprise doivent être les défenseurs de l’innovation. Ils doivent percevoir les équipes de technologie comme des partenaires stratégiques et s’éduquer eux-mêmes quant au potentiel des nouvelles technologies. En établissant l’orientation et en encourageant l’expérimentation, ils peuvent créer un environnement où l’innovation a le vent dans les voiles.
Créez un environnement où les employés se sentent libres de tester de nouvelles idées, sans avoir peur de manquer leur coup. Vous pourriez célébrer les réussites, récompenser les tentatives, apprendre des échecs et encourager l’amélioration continue. Établissez des processus formels pour soumettre les idées et habilitez les employés à se les approprier. Il est important de prioriser et d’aligner les idées novatrices avec la stratégie commerciale pour assurer qu’elles contribuent aux objectifs de l’entreprise.
Mettre en place des programmes de formation pour perfectionner vos employés et promouvoir une mentalité axée sur la croissance est essentiel pour une culture innovante. L’apprentissage et le perfectionnement continus aident les employés à rester au parfum des avancées technologiques et permettent d’adopter correctement les technologies. Vous pouvez avoir les meilleures technos du monde, mais vos employés doivent savoir comment les utiliser et comprendre comment elles peuvent les aider dans leur rôle.
Des effectifs très engagés sont plus susceptibles d’être novateurs et productifs. Pour réussir, les organisations peuvent utiliser des outils comme les sondages et les prises de pouls des employés pour cerner les endroits où ils n’ont peut-être pas les outils, les ressources ou la reconnaissance nécessaires pour performer de manière efficace. En élaborant des plans d’action fondés sur ces résultats les organisations alignent leur culture avec les valeurs des employés, ce qui permet d’augmenter l’engagement et la productivité.
« Quand il y a une culture d’engagement, et qui s’aligne avec les valeurs des employés, la productivité augmente. C’est un lien direct », a précisé Nadeem Rasul.

L’approche de BDO Canada pour favoriser une culture innovante :
En adoptant ces stratégies et en tirant des leçons de l’exemple de BDO les entreprises peuvent favoriser une culture d’innovation qui stimule la productivité et l’efficacité opérationnelle.
Maximiser les incitatifs des gouvernements
De nombreux programmes et incitatifs des gouvernements fédéral et provinciaux sont conçus pour aider les entreprises canadiennes à stimuler la productivité, l’innovation et la R&D. Comme le fait remarquer l’associée et chef, Crédits d’impôt à l’investissement dans l’économie propre de BDO Canada Martha Breithaupt : « Les entreprises canadiennes peuvent se tourner vers les gouvernements pour obtenir un soutien à leur croissance. Crédits d’impôt, subventions, prêts et autres programmes sont disponibles pour compenser leurs dépenses en innovation, en expansion du marché et en matière d’effectifs. »
Quand elles songent au financement direct, les entreprises devraient planifier proactivement leurs projets futurs et engager très tôt des agences de subventions ou des sources de financement pour promouvoir leurs projets et obtenir d’avance du financement. Avec le financement indirect les entreprises peuvent profiter de crédits d’impôt en réclamant rétroactivement leurs activités admissibles. Ça leur permet de diriger leurs propres investissements vers leur industrie ou leurs technologies pour ensuite les récupérer au moyen d’avantages fiscaux.
Explorons maintenant quelques programmes et incitatifs clés dont les entreprises devraient tirer parti :
Le programme canadien en RS&DE offre d’importants crédits d’impôt aux entreprises qui investissent en R&D et en innovation. Ces activités surviennent normalement quand une entreprise fait face à un défi technologique qu’elle ne peut pas relever par des travaux techniques routiniers ou en appliquant ses approches pratiques habituelles. Ce genre d’innovation industrielle se produit tous les jours dans de nombreuses ateliers de fabrication et laboratoires de conception. BDO peut aider à cerner et réclamer les occasions de RS&DE et s’assurer que ces entreprises maximisent leurs éventuels crédits d’impôt afin de profiter de ce précieux programme.
Récemment, l’Énoncé économique de l'automne de 2024 a proposé des améliorations appréciées au programme de RS&DE :
- Augmenter la limite des dépenses annuelles à laquelle les sociétés privées sous contrôle canadien sont admissibles à gagner un crédit d’impôt pour investissements augmenté de 35 %, passant de 3 à 4,5 millions $.
- Augmenter les seuils du retrait progressif du capital imposable de l’année précédente pour le crédit amélioré de 10 millions $ et 50 millions $ à 15 millions $ et 75 millions $ respectivement.
- Étendre le crédit amélioré remboursable aux sociétés privées canadiennes.
- Restaurer l’admissibilité des dépenses en capital à la fois pour la déduction sur le revenu et les composants du crédit d’impôt pour investissement du programme de RS&DE.
Le gouvernement du Canada a introduit cinq nouveaux programmes de crédits d’impôt pour soutenir la transition vers une économie carboneutre. Ces crédits d'impôt à l'investissement dans une économie propre compensent les coûts de l’adoption de technologies propres. En y participant les entreprises peuvent créer des occasions d’innover, de récupérer des coûts et de favoriser la croissance. Les technologies concernées par ces crédits comprennent, notamment, les installations solaires, les thermopompes, les éoliennes et les véhicules carboneutres.
Ce financement sera disponible jusqu’en 2034. Il fait partie d’une stratégie pour atteindre les objectifs climatiques ambitieux du Canada selon l’Accord de Paris 2050 sur le climat. Le pays vise à emboîter le pas aux concurrents internationaux en fait d’investissements étrangers en infrastructures vertes et il entend assurer qu’il demeure un chef de file en mise en œuvre de technologies propres.
Les incitatifs gouvernementaux, notamment les subventions, les prêts et l’approvisionnement, sont disponibles pour une panoplie d’industries et d’entreprises de toutes tailles. Ces programmes apportent un soutien financier vital aux entreprises à diverses étapes de leur croissance, soit directement, soit par le biais d’intermédiaires comme les organismes sans but lucratif. BDO aide les organisations à établir une feuille de route pour accéder à ces fonds en soutenant l’innovation et la productivité.
Le Canada a introduit récemment le programme Assistance IA, qui va investir 100 millions $ pour soutenir les PME canadiennes innovantes qui construisent ou incorporent activement l’IA générative et des solutions d’apprentissage en profondeur dans leurs produits et services de base.
Ces incitatifs peuvent réduire les coûts de façon considérable et donner aux entreprises un avantage concurrentiel. Avec les conseils de BDO les entreprises peuvent identifier et explorer les incitatifs gouvernementaux qui mènent au développement de produits, moussent leur position sur le marché et attirent des investissements supplémentaires.

La gestion des risques : un composant vital de l’innovation
Considérer les équipes de gestion des risques ou les conseillers en matière de risque comme des intervenants clés dans la mise en œuvre de recommandations qui améliorent la productivité est essentiel. En effet, cela assure que les entreprises peuvent innover et adopter de nouvelles technologies tout en demeurant conformes et en gérant les risques de manière efficace.
Voici quelques stratégies clés qui peuvent sauvegarder l’organisation et soutenir l’innovation et une productivité améliorée :
Définir clairement et communiquer le goût du risque de l’organisation pour habiliter les équipes à prendre des risques calculés dans des limites établies.
Identifier et évaluer les risques potentiels associés aux nouvelles technologies, aux nouveaux processus et aux nouvelles initiatives. Cela favorise une prise de décisions éclairée et vous assure que les ressources sont utilisées de manière efficace pour maximiser la productivité.
Assurer que les nouveaux systèmes et processus sont conformes aux exigences réglementaires pour prévenir de possibles amendes et pénalités. C’est particulièrement essentiel dans les industries extrêmement réglementées.
Favoriser la collaboration entre la gestion des risques, la conformité et les équipes d’innovation. Cela assure que les risques potentiels sont considérés au moment de la prise de décisions et que des mesures appropriées sont prises pour les atténuer dès le départ.
Créer un environnement qui encourage l’expérimentation et la prise de risques tout en faisant ressortir l’importance d’une innovation responsable, encourage l’élaboration de projets qui pourraient autrement être évités à cause des risques perçus.

Tarifs douaniers envisagés
Les présidents-directeurs généraux et les chefs d’entreprise doivent se préparer à l’imposition possible de tarifs douaniers. Nous leur fournissons des conseils stratégiques à cet effet.
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Tournés vers l’avenir
Le défi de la productivité au Canada est un dossier complexe à volets multiples. En comprenant les facteurs qui nuisent à la productivité, les entreprises peuvent prendre des mesures stratégiques pour innover et stimuler la croissance. Relever ces défis exige des investissements stratégiques et BDO propose une gamme de services pour aider les entreprises à réaliser leurs objectifs de productivité. Nos équipes peuvent offrir un encadrement pour miser sur les technologies, optimiser les opérations, perfectionner les effectifs et plus encore. En travaillant avec BDO les entreprises peuvent dégager leur plein potentiel et contribuer à un avenir plus prospère.
Les services de BDO pour stimuler la productivité
Sources:
12024 Innovation Report Card, Conference Board du Canada, 11 avril 2024
2Disparité entre le Canada et les États-Unis au chapitre de la croissance de la productivité après l'an 2001 Statistique Canada, 21 déc. 2023
3Boîte à outils de l'OCDE, OECD, 2022
4OECD Science, Technology and Innovation Outlook 2023, OECD, 16 mars 2023
52024 Innovation Report Card, Conference Board du Canada, 11 avril 2024
6Gross domestic spending on R&D, OECD, 2021
72024 Innovation Report Card, Conference Board du Canada, 11 avril 2024
82024 Innovation Report Card, Conference Board du Canada, 11 avril 2024
92024 Innovation Report Card, Conference Board du Canada, 11 avril 2024
10Boîte à outils de l'OCDE, OECD, 2022
11Artificial Intelligence Technologies Can Help Address Canada’s Productivity Slump, TD Economics, 28 mai 2024
1210 faits sur les ressources naturelles au Canada, Gouvernement du Canada, 2023
13Finances of the Nation: The Canadian Productivity Landscape, Revue fiscale canadienne, 2023
14A Critical Juncture: Assessing Canada’s Productivity Performance and Future Prospects, Finance Canada, 2023
15A Critical Juncture: Assessing Canada’s Productivity Performance and Future Prospects, Finance Canada, 2023
16Finances of the Nation: The Canadian Productivity Landscape, Revue fiscale canadienne, 2023
17Finances of the Nation: The Canadian Productivity Landscape, Revue fiscale canadienne, 2023
18Upping our Game: How Canada’s Financial Sector Can Spur Economic Performance, Institut C.D. Howe, 11 mai 2021
19Finances of the Nation: The Canadian Productivity Landscape, Revue fiscale canadienne, 2023
202024 Innovation Report Card, Conference Board du Canada, 11 avril 2024
21Profil du secteur canadien des TIC, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, 2023
22Techtonic States : regard vers l'avenir, BDO Canada, 24 novembre 2023
23Enquête sur l'innovation et les stratégies d'entreprise, Statistique Canada, 30 avril 2024
24Enquête sur l'innovation et les stratégies d'entreprise, Statistique Canada, 30 avril 2024