Les coopératives de crédit sont reconnues depuis longtemps pour la résilience qui leur permet de traverser les périodes économiques difficiles et de s’adapter aux changements financiers. Grâce à leurs valeurs partagées, à leur engagement communautaire et à leur approche axée sur le long terme, elles réussissent à traverser les récessions, à résister à l’inflation et à faire face à l’incertitude mondiale.
Actuellement, les droits de douane présentent de nouvelles difficultés économiques auxquelles doivent s’adapter les coopératives de crédit pour continuer à soutenir leurs membres et leurs collectivités. Bien que les droits de douane états-uniens et internationaux perturbent fortement l’économie, les coopératives de crédit du Canada peuvent relever ces défis au moyen d’une gestion rigoureuse des risques, d’ajustements stratégiques et d’une mobilisation active des membres. Dans cet article, nous examinons les répercussions des récents droits de douane et des conflits commerciaux sur les coopératives de crédit canadiennes et fournissons des conseils pour réduire les risques au moyen de la planification stratégique.
Droits de douane et coopératives de crédit canadiennes : principales considérations
La multiplication des droits de douane entraîne une incertitude économique qui pèse sur les entreprises, les consommateurs et les institutions financières. Les coopératives de crédit doivent adopter une approche stratégique et proactive pour limiter les risques et assurer leur stabilité pendant cette période.
Préparation de l’avenir
L’allégement potentiel des barrières interprovinciales permettrait de renforcer le secteur et d’étendre sa portée. Bien que le contexte y soit favorable, tous les acteurs du secteur doivent unir leurs forces. Les coopératives de crédit doivent se tenir les coudes et faire front commun pour s’assurer que les représentants influents du secteur communiquent efficacement leurs besoins aux organismes de réglementation.
Voici quelques solutions pour traverser cette période d’incertitude :
Toutefois, les contraintes législatives actuelles complexifient les fusions interprovinciales. Une coopérative de crédit n’est habituellement pas autorisée à exercer ses activités à l’extérieur de sa province ni à fusionner avec des coopératives d’autres provinces. Le seul moyen d’étendre ses activités à l’échelle nationale est de devenir une coopérative de crédit fédérale en vertu de la Loi sur les banques ou de fusionner avec une coopérative de crédit fédérale existante, mais ces solutions sont complexes et chronophages.
Toutefois, les contraintes législatives actuelles complexifient les fusions interprovinciales. Une coopérative de crédit n’est habituellement pas autorisée à exercer ses activités à l’extérieur de sa province ni à fusionner avec des coopératives d’autres provinces. Le seul moyen d’étendre ses activités à l’échelle nationale est de devenir une coopérative de crédit fédérale en vertu de la Loi sur les banques ou de fusionner avec une coopérative de crédit fédérale existante, mais ces solutions sont complexes et chronophages.
Conséquences potentielles
L’augmentation des droits de douane nuit aux secteurs qui dépendent des exportations vers les États-Unis. Elle entraîne une diminution des revenus et une hausse des défauts de paiement de prêts dans ces secteurs. Comme le taux de chômage pourrait monter de 1,3 %, ce qui représente approximativement 278 000 pertes d’emploi, les revenus des ménages devraient diminuer, ce qui augmentera le risque de défaut de paiement des prêts personnels, des hypothèques et des cartes de crédit.
Comme une hausse des défauts de paiement de prêts risque d’altérer la qualité des actifs, les coopératives de crédit devront augmenter les provisions pour pertes sur prêts. Un ralentissement économique prolongé pourrait aussi diminuer les réserves de fonds propres et nuire à la solvabilité et à la conformité réglementaire. Pour assurer leur stabilité financière, les coopératives de crédit qui évaluent tous les ans l’adéquation de leurs fonds propres devraient faire des simulations de crises.
L’incertitude économique peut inciter les membres à annuler leur adhésion, ce qui entraîne des problèmes de liquidités. Les coopératives de crédit devraient faire des simulations de crise à l’égard de leur ratio de liquidité à court terme et à long terme ainsi que de leurs flux de trésorerie nets cumulatifs pour évaluer leur résilience face aux retraits de masse et aux entrées de liquidités réduites. De plus, les coûts de financement externe pourraient augmenter et les options traditionnelles de financement en cas d’urgence risquent de ne pas être disponibles à l’échelle du système. La titrisation, la vente d’actifs et les sources de financement non traditionnelles constituent des solutions potentielles à ces problèmes.
Adaptation de la fonction financière et de la fonction de trésorerie
Compte tenu des risques, des défis et des occasions qui se présentent jusqu’à maintenant, les coopératives de crédit doivent s’adapter pour prospérer et réussir.
BDO est là pour vous
Vu l’évolution du contexte économique, il est essentiel pour les coopératives de crédit d’assurer leur stabilité financière et de saisir les occasions de croissance. Nous leur offrons des conseils stratégiques pour faire face à l’incertitude économique et assurer leur croissance à long terme.
Notre équipe possède de vastes connaissances sectorielles en gestion de risques, en conformité réglementaire et en planification financière. Qu’il s’agisse d’analyser ou de monétiser des données, de fournir des stratégies liées aux droits de douane aux membres, de réaliser des tests de résistance, d’optimiser la planification des immobilisations ou de soutenir les stratégies de fusions-acquisitions, nous collaborons avec les coopératives de crédit pour trouver des solutions personnalisées qui renforcent leur résilience et favorise leur réussite.
Par ailleurs, compte tenu de l’évolution constante des conditions du marché et des facteurs macroéconomiques, les coopératives de crédit peuvent avoir de la difficulté à recouvrer des prêts en raison du stress financier vécu par leurs membres. Les membres chevronnés de notre équipe des Services-conseils en restructuration et redressement d’entreprises peuvent alors vous aider à gérer les situations urgentes et à maximiser les recouvrements de prêts.
Communiquez avec nous dès aujourd’hui pour bien gérer les conséquences des droits de douane.
Ziad Akkaoui, Chef national, Services-conseils en risque
Kelsie Montgomery, Associée, Services en certification
Jeremy Picco, Associé, Services-conseils en risque
Peter Reimer, Directeur, Conseil en risques
Roshan David, Associé, Services-conseils en analyses appliquées