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Qu'est-ce que la qualité de l'audit?

Anne-Marie Henson :

Atteindre la qualité est en fait une démarche. Le terme démarche est bien choisi, puisqu'il permet de comprendre que la qualité se compose de plusieurs éléments formant un tout. Elle doit faire partie intégrante de vos tâches au quotidien.

Narrateur :

Bienvenue à La comptabilité de l'avenir, un balado de BDO Canada à l'intention des dirigeants financiers qui doivent composer avec le changement tout en assurant la croissance de leur entreprise. Nous aborderons des questions que les directeurs financiers n'avaient pas eu à traiter par le passé, mais qu'ils devront inévitablement gérer à l'avenir.

Anne-Marie Henson :

Bonjour et bienvenue à cet épisode de La comptabilité de l'avenir de BDO Canada. Je suis Anne-Marie Henson et j'ai le plaisir d'accueillir Nazia Lakhani, qui a récemment été nommée chef de la qualité des audits de BDO Global. Au fil des ans, j'ai moi-même eu le plaisir de collaborer avec Nazia dans le cadre d'un certain nombre d'initiatives, alors qu'elle occupait le poste de chef nationale des Services en certification, Qualité de BDO Canada. Nazia, c'est un plaisir de vous retrouver et d'avoir l'occasion d'échanger avec vous aujourd'hui.

Nazia Lakhani :

Bonjour, Anne-Marie. Je suis également très heureuse d'être de retour. J'adore discuter avec vous, alors je vous remercie de l'invitation.

Anne-Marie Henson :

Génial. C'est réciproque. Avant d'aborder le thème d'aujourd'hui, permettez-moi de vous poser quelques questions à propos des nouvelles fonctions que vous assumez depuis juillet 2023. Je comprends qu'il s'agit d'un nouveau poste qui a été créé chez BDO Global. Pouvez-vous nous en dire un peu plus?

Nazia Lakhani :

En effet, il s'agit d'un nouveau rôle. La qualité étant au cœur de nos préoccupations, il était nécessaire de créer un poste lui étant spécialement consacré. Bien qu'il y ait beaucoup de choses que je souhaite accomplir dans le cadre de ces fonctions, l'un de mes principaux objectifs est d'instaurer une culture axée sur la qualité afin de veiller à ce que les cabinets de BDO à travers le monde s'en soucient et la placent au centre des décisions stratégiques. Je tiens également à ce que nos gens réalisent des audits de manière efficace et uniforme en appliquant les méthodes propres à BDO. À mon avis, l'uniformité est un élément très important de la qualité.

Par ailleurs, les questions de comportement éthique et de respect des principes moraux dans l'exercice de nos activités font actuellement l'objet d'une attention toute particulière. C'est pourquoi nous tenons à promouvoir ces principes et à les inscrire dans notre culture d'entreprise. Il y a certes d'autres choses que je souhaite réaliser, mais ces éléments représentent des objectifs que je me suis fixés pour m'assurer de veiller à l'atteinte de la qualité.

Anne-Marie Henson :

Voilà qui est formidable! Compte tenu de notre collaboration passée sur le marché canadien, je suis certaine que vous saurez tirer parti de votre expérience, de vos connaissances et de votre souci de la qualité sur la scène internationale pour y parvenir.

Nazia Lakhani :

Merci!

Anne-Marie Henson :

Je suis impatiente d'échanger sur l'importance que revêt la qualité des audits. Comme vous l'avez mentionné, c'est une question qui nous concerne tous et qui ne se limite pas aux cabinets ou aux personnes qui réalisent les audits. Toutefois, la qualité des audits doit être au cœur des préoccupations des entreprises et de leur processus de gouvernance. Permettez-moi d'informer nos auditeurs que BDO Canada publie désormais annuellement un rapport sur la qualité des audits qui est accessible à tous. Pour en apprendre davantage à ce sujet, visitez notre site Web à l'adresse bdo.ca/fr-ca.

Notre deuxième rapport annuel sur la qualité des audits a été présenté en mai 2023, et nous entendons poursuivre sa publication sur une base annuelle. Je sais que ce rapport constitue l'un des principaux projets que vous avez menés à bien avant de rejoindre BDO Global, et que vous avez joué un rôle déterminant dans les décisions relatives à son contenu et la collecte des données nécessaires à son élaboration. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les raisons pour lesquelles BDO a décidé qu'il était important de rendre ces informations publiques?

Nazia Lakhani :

D'abord, il faut savoir que partout dans le monde, un grand nombre d'entreprises doivent répondre à des exigences liées à la production de rapports sur les mesures de transparence. C'est une obligation. Bien que ce ne soit pas le cas au Canada, nous souhaitions tout de même promouvoir la mission de BDO. Nous tenions à sensibiliser les associés et le personnel de BDO Canada en ce qui concerne notre engagement au chapitre de la qualité et notre volonté de renforcer cette culture. C'est notamment ce qui a motivé notre décision de publier un rapport consacré à la qualité. Nous avons estimé que cette déclaration publique permettrait de faire connaître notre engagement en sa faveur. Nous souhaitions également informer nos gens que la qualité doit être au cœur de leurs activités et de leurs décisions au quotidien. Nous tenions à ce qu'ils se sentent suffisamment à l'aise pour soulever des questions liées à la qualité et qu'ils sachent que leurs problèmes sont pris en compte.

Ensuite, nous voulions que notre engagement en la matière soit rendu public pour que nos clients en soient eux aussi bien conscients. Nous tenions à leur montrer que les rapports d'audit que nous produisons sont établis selon les normes les plus rigoureuses ainsi qu'à créer avec eux une relation basée sur la confiance et la transparence.

Anne-Marie Henson :

J'adore ça. Comme je l'ai mentionné, vous et moi avons beaucoup collaboré au fil des ans, et j'ai joué un rôle technique auprès du personnel d'un grand nombre de nos bureaux, que j'ai épaulés dans le contexte de la qualité des audits et des questions complexes qui s'y rapportent. Je suis donc ravie que nous rendions ces informations publiques, car cela renforce notre responsabilité à l'égard de la qualité et nous confère à tous le sentiment d'en être garants à notre manière.

Donc, d'une part, il y a l'importance de la transparence. Certains gouvernements étrangers rendent effectivement obligatoire la communication de ces informations. Au Canada, ces règles n'ont pas encore été adoptées. Toutefois, qui sait ce que l'avenir nous réserve? D'autre part, il faut s'assurer de ne pas s'exposer à certains risques ou de dévoiler certaines informations qui devraient plutôt rester confidentielles. Vous qui avez été chargée de choisir les données à présenter, celles à rendre publiques et la manière de les recueillir, pouvez-vous nous dire où se situe l'équilibre entre la transparence et l'ouverture pour éviter de fournir trop d'informations?

Nazia Lakhani :

J'estime qu'à titre d'auditeurs nous devons promouvoir la qualité et rehausser notre rôle de protecteurs de l'intérêt des investisseurs et du public. C'est précisément ce que font les auditeurs : ils protègent l'intérêt public. Pour ce faire, nous devons être transparents; le public doit savoir ce que nous faisons au-delà du rapport d'audit, qui est le seul véritable produit livrable. Nous tenons à lui montrer ce qu'il y a derrière ce rapport. Le public doit savoir que les associés et les employés qui travaillent dans nos bureaux sont formés de manière adéquate. Il doit être assuré que nos gens ont accès à toutes les ressources nécessaires lorsque sont soulevées des questions plus complexes. Il est aussi en droit de connaître notre ratio associé-employés.

Essentiellement, nous tenons à faire preuve de transparence dans l'élaboration de nos rapports. Notre objectif est de témoigner de la valeur de BDO et de mettre l'accent sur tous les efforts consacrés à la production de rapports d'audit d'une grande qualité. Pour ce qui est du risque de divulguer trop d'informations, je considère qu'il est minime. À mon avis, nous devons être transparents et faire connaître notre travail au grand public, car il s'agit de réalisations d'une grande valeur.

Anne-Marie Henson :

C'est super. Oui, Ultimement, je pense que plus nous communiquons ce type d'informations, plus nous faisons preuve de transparence et rehaussons la qualité du travail que nous accomplissons. Vous l'avez dit, la seule chose à laquelle les investisseurs ou les parties prenantes se fient, c'est un rapport portant une signature. Toutefois, l'élaboration de ce rapport implique bien plus qu'une simple signature. Je suis donc tout à fait d'accord avec la démarche que nous adoptons et suis ravie que nous soyons en mesure de communiquer ces informations.

Permettez-moi maintenant d'aborder brièvement la question du rapport lui-même et de son contenu. Il n'a sans doute pas été facile de recueillir l'information nécessaire, de déterminer les sujets à couvrir et de sélectionner les données à inclure. En parcourant le rapport, j'avoue avoir été quelque peu surprise par certaines pages et certaines statistiques. L'une d'entre elles portait sur la diversité au sein de notre organisation, qu'elle soit liée au genre, à l'ethnie ou à l'orientation sexuelle.

J'ai d'abord été étonnée, car je me demandais en quoi la diversité pouvait avoir une incidence sur la qualité de nos audits. En lisant la suite, j'ai compris qu'elle permettait en fait d'apporter différents points de vue, donc d'apporter une valeur ajoutée à nos travaux. C'est à ce moment que j'ai pris conscience de l'importance de la diversité et de son influence sur la qualité. C'est un élément qui doit faire l'objet d'une attention continue. Je suis curieuse de savoir quelles informations ou statistiques de ce rapport vous ont plus particulièrement marquée.

Nazia Lakhani :

Je suis entièrement d'accord avec vous. Compter sur une équipe diversifiée permet de prendre des décisions éclairées. Vous et moi avons pris part à de nombreux appels à des heures tardives, que ce soit pour résoudre des questions complexes ou pour déterminer les travaux d'audit à mener et les éléments probants à obtenir. La grande diversité parmi les participants à ces appels s'est avérée très utile, car chacun apportait une perspective distincte et une contribution personnelle, nous aidant ainsi à faire des choix judicieux.

Pour ce qui est des statistiques marquantes, celle qui m'a frappée le plus indique que 53 % des membres du cabinet s'identifient comme des femmes, mais que ce pourcentage chute du côté des associés. C'est une proportion que nous aimerions voir augmenter avec le temps. Dans le cadre de ma propre démarche pour devenir associée, j'ai choisi de faire de ma famille et de mes enfants une priorité et de maintenir un équilibre entre ma vie privée et ma vie professionnelle. Cela explique sans doute pourquoi je n'ai pas été promue aussi rapidement que je l'aurais souhaité. En revanche, je constate que les temps ont changé et que les femmes obtiennent des promotions même lorsqu'elles sont en congé de maternité. Le fait qu'elles travaillent à domicile est valorisé. On peut donc parler d'une plus grande flexibilité. J'estime par conséquent que nous verrons progressivement plus de femmes à l'échelon d'associé.

Anne-Marie Henson :

En tant que femme et mère de jeunes enfants, je suis tout à fait d'accord avec vous. D'ailleurs, je suis persuadée que nous pourrions consacrer un épisode entier de ce balado à la question des femmes dans la profession. Je pense qu'il serait vraiment formidable de compter davantage de femmes à la table des associés et de favoriser l'atteinte d'un équilibre. Il est vrai que cela apporterait une diversité de pensée à l'égard de certains aspects de la qualité.

Nazia Lakhani :

Tout à fait.

Anne-Marie Henson :

J'ai également remarqué que certains changements récents font l'objet de plusieurs conversations. Au cours des deux dernières années, nous nous sommes penchés attentivement sur la question des normes en matière de certification et de qualité. Par contre, les questions de comptabilité ont peut-être suscité un peu moins d'intérêt. L'une de ces normes est la Norme canadienne de gestion de la qualité, la NCGQ 1. Bien qu'elle ait été établie au Canada, elle est alignée sur les normes internationales et respecte donc des protocoles qui sont appliqués dans d'autres pays. Pouvez-vous nous dire quelques mots à propos de cette norme et de son incidence sur la manière dont les entreprises gèrent leur processus en matière de qualité?

Nazia Lakhani :

La norme NCGQ 1, ou ISQM 1, qui constitue la référence à l'échelle mondiale, exige des entreprises qu'elles dressent un bilan approfondi de leurs méthodes et s'évaluent au moyen de fiches de rendement qui sont ensuite rendues publiques. Nous avons jusqu'à présent parlé de transparence, du rapport sur la qualité des audits publié par BDO Canada et de l'importance que nous accordons à la qualité. Ici, il est question de ce que la norme NCGQ 1 signifie pour les entreprises qui doivent adopter une démarche précise et évaluer leurs résultats. Il faut savoir que les enjeux et les objectifs sont nombreux lorsqu'il est question de la qualité. Il peut s'agir de gouvernance, de direction, d'acceptation des clients, de ressources disponibles, d'obligations déontologiques, et j'en passe. Plusieurs éléments présentent des risques particuliers dont l'incidence doit être évaluée pour déterminer si les processus et les contrôles en place permettront d'obtenir les résultats visés.

Un des points positifs de la NCGQ 1, c'est que son cadre propose des recommandations quant aux aspects qui pourraient faire l'objet d'améliorations. En les suivant, les entreprises peuvent corriger les faiblesses de leurs processus et de leurs contrôles, en plus de mettre en œuvre des mesures supplémentaires. Évidemment, l'application de la NCGQ 1 ne se limite pas à une seule intervention. C'est une démarche. Une démarche axée sur l'amélioration continue. J'aime particulièrement le fait que cette norme ait fait de la qualité un élément central, car c'est précisément ce qu'elle est.

Les PDG approuvent les systèmes de gestion de la qualité de leurs entreprises. Conséquemment, ils en sont les principaux responsables. Ils approuvent donc personnellement la démarche et s'engagent personnellement à l'adopter. Ainsi, le ton est donné depuis le plus haut échelon de la direction. J'ai constaté que les cabinets membres de BDO du monde entier investissent massivement pour améliorer la qualité sur le plan des ressources, de l'embauche de personnel technique adéquat ou des technologies. Il est donc évident que la NCGQ 1 a entraîné un nombre considérable de changements très positifs.

Anne-Marie Henson :

Bien sûr, et c'est très intéressant! Prenant moi-même part à des missions de certification, j'ai été aux premières loges pour observer l'incidence de certains changements engendrés par la NCGQ 1. Ce que j'en retiens, c'est que, comme vous l'avez dit, la qualité est une démarche. Un terme bien choisi, selon moi, puisqu'il permet de comprendre que la qualité se compose de plusieurs éléments formant un tout. La qualité doit être intégrée aux tâches quotidiennes et ne pas se résumer à un simple contrôle annuel qu'on s'efforce de rayer de sa liste de tâches à réaliser avant la fin de l'année. En ce qui me concerne, je remarque qu'on accorde une plus grande importance à la planification et à la communication en amont, aussi bien au sein de l'équipe d'audit qu'avec nos clients, qui sont tout aussi impliqués dans les missions que nous le sommes.

J'ai pris l'habitude, entre autres, d'établir avec mes équipes d'audit et mes clients un calendrier servant de référence et mettant l'accent sur les questions clés suivantes : Quelles sont les responsabilités de BDO? Quelles sont les responsabilités de la direction? Quel est notre échéancier? Nous partageons ce calendrier avec tous les membres de l'équipe. Nous le partageons avec le client. Nous le transmettons également à son conseil d'administration et à son comité d'audit, de sorte que tous les acteurs concernés soient bien conscients de l'importance d'atteindre les objectifs fixés tout au long de l'audit. Cette approche s'est révélée très utile pour faire connaître les attentes et les résultats visés, autant de composantes qui contribuent évidemment à la qualité des audits réalisés.

Quel conseil donneriez-vous aux directeurs financiers et aux responsables financiers d'entreprises qui font l'objet d'audits et se questionnent sur l'importance de réaliser des audits de qualité?

Nazia Lakhani :

D'abord, il faut savoir que la qualité n'est pas seulement l'affaire des cabinets d'audit. Les entreprises ont aussi un rôle à jouer dans la démarche. Elles demandent un audit parce que les parties prenantes et les prêteurs se fondent sur leurs états financiers pour prendre leurs décisions. Les directeurs financiers doivent donc impérativement se tenir au fait des changements apportés aux normes de certification, aborder la question de la qualité avec les membres de l'équipe d'audit et déterminer ce qu'elle signifie pour eux. Les entreprises ont le devoir de présenter des résultats justes et exacts à leurs parties prenantes. Elles doivent s'assurer de la qualité de ces résultats lorsqu'elles préparent leurs états financiers, et les auditeurs doivent garantir la qualité de l'audit des états financiers. Il s'agit donc d'une démarche qu'il faut entreprendre ensemble.

Anne-Marie Henson :

En effet, lorsqu'une mission d'audit nous est confiée, un partenariat s'établit. Je pense donc qu'il est dans l'intérêt de tous ceux qui y contribuent de mettre la qualité au premier plan.

Les questions de gouvernance suscitent de nombreux débats, et pas seulement auprès des cabinets d'audit, des directeurs financiers ou des responsables des fonctions financières qui sont généralement chargés de la gestion des processus d'audit. Les entreprises qui feront l'objet d'un audit doivent aussi s'y intéresser. Dans le cadre de leurs fonctions, que peuvent faire les membres du conseil d'administration ou du comité d'audit d'une entreprise en vue de favoriser ou d'améliorer la qualité des audits qu'ils supervisent?

Nazia Lakhani :

Le plus important, à mon avis, est de poser les bonnes questions. Tant en ce qui concerne l'entreprise que l'audit. Et toutes ces questions doivent concerner les processus liés à la qualité. On doit aussi garder à l'esprit que certaines missions peuvent demander plus de temps ou connaître des retards, mais que ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Parfois, des problèmes complexes nécessitent une attention particulière. Là encore, ils doivent poser les bonnes questions, chercher à connaître les mesures prises et les recherches effectuées par la direction, puis parler des éléments probants obtenus par l'auditeur. Il est donc primordial que les membres du conseil d'administration ou du comité d'audit prennent part à la démarche et assurent l'équilibre entre les responsabilités de la direction et celles de l'auditeur.

Anne-Marie Henson :

Je suis entièrement d'accord. Nazia, vous et moi avons travaillé auprès de sociétés ouvertes dotées de conseils d'administration et de comités d'audit officiels et majoritairement indépendants. Toutefois, certaines sociétés fermées disposent également d'une telle structure. À mon avis, la qualité des audits réalisés est proportionnelle à la capacité des conseils d'administration et des comités d'audit à échanger avec les auditeurs et à établir une collaboration régulière avec eux. Encore faut-il échanger des idées, et non pas se contenter de discuter des problèmes rencontrés. Parfois, les membres du conseil d'administration ou du comité d'audit ont des réflexions qui ne seraient pas venues à l'esprit des dirigeants.

On peut donc assurément parler de valeur ajoutée. Nous avons tendance à vouloir résoudre les problèmes entre nous. Pourtant, il est vraiment avantageux de bénéficier de l'aide d'un conseil d'administration lorsqu'une telle structure est en place. L'expérience des membres qui le constituent sera sans doute profitable à la mission. Alors, pourquoi ne pas les tenir informés et solliciter leur participation?

Nazia Lakhani :

Tout à fait! Bien sûr, il nous faut toujours garder en tête nos obligations en matière d'indépendance. Les membres des conseils et des comités agissent donc en quelque sorte comme des médiateurs et peuvent s'adresser à la direction pour s'assurer qu'elle adopte des positions adéquates, tandis que nous intervenons en tant qu'auditeurs.

Anne-Marie Henson :

Oui, en effet. Il me reste une dernière question à vous poser, Nazia. Vous avez brièvement parlé de votre rôle et de la façon dont vous le concevez, étant donné qu'il s'agit d'un nouveau poste. Vous avez la chance d'ouvrir la voie et de l'orienter, ce qui est formidable. Quelles sont les perspectives pour les années à venir en ce qui concerne l'importance accordée à la qualité des audits?

Nazia Lakhani :

Comme je l'ai déjà dit, la qualité est une démarche. Une quête perpétuelle. Il ne suffit pas de claquer des doigts pour atteindre nos objectifs en la matière. Même lorsque nous y parvenons, l'amélioration continue doit être omniprésente dans l'esprit de chacun. Comme les normes sont de plus en plus strictes et rendent notre travail plus complexe, il faut constamment réfléchir aux moyens d'améliorer nos processus et d'optimiser nos résultats. Nous devons aussi songer aux mesures à prendre pour assurer la cohérence des efforts déployés par nos gens et atteindre la qualité sur tous les plans.

Anne-Marie Henson :

J'adore ça. Je suis certaine que vous y arrivez très vite dans le cadre de vos nouvelles fonctions, et il me tarde de voir où tout cela nous mènera. À titre d'associée en audit, le fait de consulter nos rapports sur la qualité des audits et de constater à quel point nous sommes déterminés à faire preuve d'une transparence toujours plus accrue m'a apporté une grande satisfaction. Je me réjouis de voir que cette mobilisation s'étend à tous les échelons de notre organisation. Je tiens à vous féliciter pour le rapport et tout le travail accompli jusqu'à présent, pour toutes vos réalisations au sein de BDO Canada et votre nouveau rôle! C'est formidable. Je suis très heureuse pour vous.

Nazia Lakhani :

Merci beaucoup, Anne-Marie. Je vous remercie de l'invitation.

Anne-Marie Henson :

Avec plaisir. Merci pour votre temps et votre précieuse contribution. J'espère que nos auditeurs ont trouvé notre discussion intéressante. Je les remercie d'ailleurs d'être fidèlement à l'écoute. Je m'appelle Anne-Marie Henson, et c'était La comptabilité de l'avenir de BDO. N'hésitez pas à nous faire savoir si vous avez trouvé le sujet intéressant et utile, et n'oubliez pas de vous abonner si vous l'avez aimé. En attendant, je vous dis à la prochaine!

Narrateur :

Merci d'avoir été des nôtres pour cet épisode de La comptabilité de l'avenir. Vous pouvez écouter les épisodes précédents et lire d'autres articles sur le sujet à l'adresse https://www.bdo.ca/fr-ca/insights/accounting-for-the-future-a-bdo-canada-podcast. Vous pouvez également vous abonner sur Apple Podcasts, Spotify ou Google Balados. Pour obtenir de plus amples renseignements sur BDO Canada, visitez le bdo.ca/fr-ca.

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