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Trois façons pour les coopératives de crédit d’obtenir un avantage concurrentiel

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Les coopératives de crédit doivent rivaliser avec des concurrents établis et émergents de toutes tailles. Elles peuvent toutefois se donner un avantage concurrentiel en misant sur l’intelligence artificielle (« IA ») et en améliorant leurs programmes de gestion de risques et d’accessibilité.

Le marché mondial de l’IA devrait enregistrer un taux de croissance annuel composé de 37,3 % et engendrer des revenus de 1,8 billion de dollars américains d’ici 2030, selon Grand View Research.

Deux femmes regardent un écran d’ordinateur dans un bureau.

Déploiement de l’IA

Selon l’indice d’adoption de l’IA d’IBM Global, seulement 37 % des entreprises ont intégré l’IA à leurs activités. Les autres hésitent, choisissent de ne pas l’utiliser ou demeurent en mode exploration. Par ailleurs, le marché mondial de l’IA devrait enregistrer un taux de croissance annuel composé de 37,3 % et engendrer des revenus de 1,8 billion de dollars américains d’ici 2030, selon Grand View Research.

L’investissement massif dans cette technologie et le grand nombre d’entreprises qui n’en sont encore qu’à l’étape de son adoption font de l’IA un sujet incontournable. Qui plus est, les pionniers de l’IA peuvent bénéficier d’avantages durables et substantiels sur le marché.

Les coopératives de crédit font face à une multitude de défis, notamment des pressions liées au rendement, des difficultés à attirer les jeunes générations, des processus administratifs désuets, une infrastructure technologique non optimale et la nécessité de rester au fait des risques et des exigences réglementaires en constante évolution.

De plus, ces établissements doivent composer avec la concurrence de plus en plus vive des banques traditionnelles et des entreprises de technologie financière, la nécessité d’améliorer leurs mesures de cybersécurité, la montée en popularité des solutions bancaires numériques auprès des consommateurs ainsi que le maintien impératif de la confiance et de la satisfaction des membres dans un contexte financier en perpétuelle mutation.

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L’IA peut grandement aider le secteur des coopératives de crédit à relever ces défis. Voici comment :

L’IA peut optimiser les modèles de tarification ainsi que les évaluations du risque de crédit, ce qui favorise la prise de décisions éclairées en matière de prêts et l’accroissement de la rentabilité. L’analyse prédictive permet également de réaliser des économies.

Des stratégies de mobilisation des membres et de marketing personnalisé fondées sur l’IA peuvent cibler efficacement une jeune clientèle. Les solutions d’IA qui tirent parti de nombreux modèles de langage, comme Azure OpenAI, offrent des interactions instantanées, pertinentes et personnalisées qui sauront séduire les membres les plus férus de technologie.

L’IA permet d’automatiser les tâches administratives courantes, de diminuer le nombre d’erreurs manuelles, d’accroître l’efficacité et de réduire les coûts d’exploitation.

L’IA simplifie les processus de conformité en automatisant l’analyse et la transmission des données, en assurant le respect des règlements et en s’adaptant rapidement aux changements. 

L’IA fournit aux coopératives de crédit de meilleurs aperçus du comportement des membres, ce qui leur permet d’offrir des produits et services plus concurrentiels et de rester à la pointe de l’innovation en technologie financière. L’IA améliore également l’expérience des membres en leur offrant des services personnalisés, une aide prédictive et une communication proactive qui contribuent à établir et à maintenir la confiance à l’égard de la coopérative de crédit.

L’IA permet de détecter les menaces et d’y répondre en temps réel, de renforcer les mesures de cybersécurité et de protéger les données sensibles des membres.

Plutôt que de mettre à profit l’IA seulement pour certaines parties d’un processus ou d’un flux de travail, envisagez de l’utiliser de bout en bout, avec des boucles de rétroaction appropriées et une gouvernance responsable qui favorisent l’expansion. 

La clé pour relever ces défis grâce à l’IA réside notamment dans une analyse visant à s’assurer qu’elle peut être utilisée de manière responsable et générer un rendement intéressant sur le capital investi.

Une boucle itérative des sujets clés présentés ci-dessous est généralement nécessaire à l’atteinte d’un stade de maturité de l’IA. Compte tenu de leur caractère répétitif, il importe peu de leur accorder un ordre de priorité puisqu’ils se recoupent tous naturellement

  • Évaluation du degré de préparation actuel à l’IA et relevé des lacunes, des occasions et des possibilités d’utilisation;
  • Élaboration d’une vision et d’une feuille de route qui s’harmonisent aux objectifs opérationnels et aux besoins des membres;
  • Investissement dans les possibilités d’utilisation, les talents, la technologie et l’infrastructure de données qui permettront de mener à bien les initiatives d’IA.
L’affichage par épaule d’une personne qui est assis sur le plancher et qui vérifie ses investissements sur un ordinateur portable et avoir une carte bancaire.

D’un point de vue opérationnel et réglementaire, la gestion des risques liés aux tiers est plus que souhaitable; elle est essentielle à la conformité.

Atténuation des risques liés aux tiers

Les coopératives de crédit font face à un nouveau défi en matière de gestion des risques. La gestion des risques liés aux tiers s’impose en effet comme un élément essentiel de la protection de la santé financière et de la réputation de ces établissements. Les coopératives de crédit ont de plus en plus recours à de tiers fournisseurs de technologies et de services, ce qui augmente le risque de menaces à la cybersécurité.;

Deux incidents récents ont mis en évidence la nécessité de se doter d’un programme rigoureux de gestion des risques liés aux tiers. En juillet, l’entreprise de cybersécurité CrowdStrike a envoyé à ses clients une mise à jour qui a eu pour effet de paralyser leurs systèmes Windows. Cette panne a touché de nombreuses entreprises à l’échelle mondiale. En juin, la plateforme d’échange de cryptomonnaies Gemini a annoncé qu’un de ses partenaires bancaires tiers avait été victime d’un incident de cybersécurité. Les noms et les numéros de comptes bancaires, de transit et d’institution des clients pourraient avoir été divulgués.

D’un point de vue opérationnel et réglementaire, la gestion des risques liés aux tiers est plus que souhaitable; elle est essentielle à la conformité. La ligne directrice sur la gestion des risques liés aux technologies de l’information de l’ARSF et les lignes directrices B-10 et B-13 concernant les succursales étrangères du BSIF constituent des exemples d’exigences réglementaires applicables aux coopératives de crédit qui portent sur la gestion des risques liés aux tiers.

Elles concernent le relevé et la gestion des risques associés aux relations avec des tiers. Les évaluations annuelles en cybersécurité ne sont plus acceptables. La surveillance continue des tiers est plutôt devenue la norme. Elle permet de s’assurer que les coopératives de crédit continuent d’offrir des services sûrs et fiables à leurs membres.

Grâce à une bonne structure de gouvernance et à un registre des tiers à jour, les coopératives de crédit peuvent composer avec les défis complexes des relations avec des tiers tout en préservant la confiance envers leurs activités et l’intégrité de celles-ci.

L’importance de la gestion des risques liés aux tiers ne peut être surestimée dans un contexte où les coopératives de crédit doivent s’adapter aux exigences de l’ère numérique. Il ne s’agit pas seulement d’atténuer les risques : il faut aussi assurer la continuité et la réussite de l’établissement dont le partenariat avec des tiers fait partie intégrante des services aux membres. Une solide gestion des risques liés aux tiers est donc absolument essentielle aux coopératives de crédit modernes.

Voici les étapes à suivre pour créer un programme de gestion des risques liés aux tiers : 

Élaborer des processus structurés et des lignes directrices afin de relever, d’évaluer, de classer par ordre de priorité et d’atténuer les risques potentiels au sein de l’établissement et de l’environnement des tiers. Cette étape doit comprendre le maintien d’un registre de tiers à jour. 

Évaluer les risques associés à chaque tiers, notamment en matière de cybersécurité, d’exploitation, de conformité, de réputation et de finances.

Il est important de collaborer avec les tiers pour remédier aux risques relevés ou de réaliser une analyse pour veiller à ce que les risques respectent les niveaux de propension et de tolérance aux risques de l’établissement.

Relever et gérer les risques associés aux quatrièmes parties, soit les tiers de vos tiers..

Surveiller continuellement les relations avec des tiers et faire rapport des efforts de gestion des risques aux parties prenantes.

Encourager une culture fondée sur la connaissance des risques au sein de l’établissement et s’assurer de la conformité à la réglementation et aux normes applicables.

Plus de 27 % des Canadiens considèrent qu’ils ont un handicap, qu’il soit physique, lié à la douleur, mental, visuel ou faisant partie d’un vaste éventail d’autres types d’incapacités. Beaucoup d’autres comptent des personnes présentant un handicap parmi les membres de leur famille et leurs amis.

Une jeune femme en fauteuil roulant qui effectue une transaction commerciale à l’extérieur liée à un immeuble personnel.

Amélioration de l’accessibilité 

Plus de 27 % des Canadiens considèrent qu’ils ont un handicap, qu’il soit physique, lié à la douleur, mental, visuel ou faisant partie d’un vaste éventail d’autres types d’incapacités. Beaucoup d’autres comptent des personnes présentant un handicap parmi les membres de leur famille et leurs amis.

Les consommateurs choisissent des destinations de magasinage où leur entourage et eux se sentent inclus, et ce sentiment d’inclusion repose en grande partie sur l’accessibilité. Pour les coopératives de crédit canadiennes, l’élimination des obstacles peut accroître le nombre de membres, améliorer l’expérience des membres et des employés, contribuer à la responsabilité sociale de l’entreprise et avoir une incidence positive sur la collectivité. Ces avantages permettent d’asseoir la réputation des coopératives de crédit et d’accroître leur rendement, mais avant tout, l’accessibilité fait partie de leur ADN.

Actuellement, la majorité des coopératives de crédit n’ont pas à se conformer aux lois et règlements en matière d’accessibilité. Toutefois, prendre les devants peut se révéler une décision d’affaires judicieuse. Toutes les coopératives de crédit et les banques sous réglementation fédérale ont aujourd’hui un grand souci de l’accessibilité et travaillent à éliminer les obstacles en matière d’environnements physiques et numériques, de communications, d’emploi, de programmes, de services et d’approvisionnement.

Elles jouissent ainsi d’un avantage concurrentiel par rapport aux entités qui n’ont pas encore pris de mesures pour inclure les 27 % de Canadiens ayant un handicap et leur entourage.

Les coopératives de crédit canadiennes sont fondées sur les valeurs de la responsabilité sociale et du souci d’autrui. Elles sont intrinsèquement conçues pour tenir compte des besoins de leurs collectivités. Alors que le nombre de Canadiens présentant un handicap est en hausse, les coopératives de crédit sont en excellente posture pour répondre aux besoins de leurs membres et favoriser l’accessibilité partout au pays.

Deux personnes s’entretiennent avec un candidat pour un emploi dans une salle de réunion.

Nous sommes là pour vous

Les coopératives de crédit doivent changer et s’adapter pour relever les défis qui se présentent à elles. Nous offrons une vaste gamme de services conçus pour améliorer vos activités. Nos équipes des Services-conseils en risque, des Services-conseils en matière d’accessibilité et de BDO Digital sont là pour vous aider.

Communiquez avec nous pour en savoir plus.

Personnes-ressources

Ziad Akkaoui
Chef national, Services-conseils en risque
416-865-0111
[email protected]

Dishank Rustogi
Directeur principal, Services de gestion et de transformation des cyberrisques
416-369-3109
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Mandi Crespo
Directrice, Services-conseils en ressources humaines, Accessibilité
613-690-5755
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Joseph Salloum
Directeur principal, BDO Digital
613-696-8668
[email protected]

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