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Rapport sur le marché intermédiaire 2021

Prendre le pouls des chefs d’entreprise canadiens

Rapport

Les entreprises du marché intermédiaire passent souvent inaperçues dans les études commerciales. On a tous déjà entendu parler d'entreprises du marché intermédiaire, mais bien peu de gens connaissent leurs priorités et les obstacles auxquels elles font face.

Le présent Rapport sur les perspectives du marché intermédiaire en 2021 cherche à remédier à cette lacune. Fondé sur les réponses recueillies partout dans le monde auprès de 1 100 chefs d'entreprise, ce document fait le point sur le marché intermédiaire canadien en cette période charnière. La pandémie de COVID-19 demeure un facteur qui oriente les décisions d'affaires et les résultats. Lorsque les entreprises se projettent dans l'avenir, même la planification à court terme est marquée par l'incertitude.

Le marché intermédiaire du Canada se compose d'un vaste éventail d'organisations au sein de secteurs d'activité et de secteurs géographiques variés. Pour tenir compte de cette diversité, notre rapport compare l'expérience de petites, de moyennes et de grandes entreprises du marché intermédiaire classées selon leur chiffre d'affaires, soit moins de 25 millions de dollars, de 25 millions de dollars à 100 millions de dollars et plus de 100 millions de dollars.

Néanmoins, le rapport accorde une place de choix à l'expérience des moyennes entreprises. Celles-ci servent de modèles de croissance aux petites entreprises et offrent des leçons concrètes à ceux qui ont la même soif de réussite que les grandes entreprises.

Les résultats du sondage révèlent que les décideurs sont favorables à une refonte de leur entreprise. S'ils ne disposent pas de ressources internes importantes comme leurs concurrents, ils appliquent une stratégie intégrée à leurs projets et à leurs opérations. L'ambition qu'ils nourrissent leur servira dans les années à venir pour tirer profit de nouvelles occasions d'affaires.

Table of contents

Aller plus loin au chapitre de la transformation numérique

Agir véritablement en faveur du climat

La chaîne d'approvisionnement assiégée : la réponse des entreprises

Course aux talents et santé mentale : des enjeux, même après la pandémie

Ces entreprises qui ont à cœur la diversité

Un sujet qui divise : télétravail ou retour au bureau?

"Il ne fait aucun doute que le marché intermédiaire joue dans la cour des grands au sein de l’économie canadienne. Notre recherche démontre bien sa résilience et sa grande ambition. Les entreprises adhèrent à la transformation numérique. Elles comprennent bien les initiatives de diversité. Elles améliorent graduellement leur développement durable. Enfin, elles misent sur leur plus grand atout : leurs gens."
Daphna Smuckler, Associée directrice, chef nationale des services en certification et comptabilité

Aller plus loin au chapitre de la transformation numérique

Les entreprises du marché intermédiaire investissent encore et encore dans la transformation numérique. Près des deux tiers (64 %) des moyennes entreprises prévoient d'augmenter leurs dépenses au chapitre de la transformation numérique au cours de la prochaine année (contre 54 % pour les grandes entreprises et 41 % pour les petites entreprises). Ce chiffre s'élève à 77 % pour les entreprises qui ont élaboré et mis en œuvre, ou qui ont terminé, un projet de transformation numérique.

Comment expliquer cet intérêt particulier pour le numérique? Deux facteurs entrent en jeu.

Tout d'abord, les décideurs semblent prendre conscience du fait que le processus de transformation numérique est loin d'être aussi simple que d'instaurer une technologie, puis de la considérer comme une affaire classée. Oui, c'est la technologie qui change, mais l'entreprise doit elle aussi changer. La plupart des moyennes entreprises (54 %) ont constaté que la pandémie a eu une incidence sur leur processus de transformation numérique dans une certaine mesure ou de façon importante (59 % pour les grandes entreprises et 47 % pour les petites entreprises).

La pandémie a fait bien plus que devancer les échéanciers. Elle a aussi redéfini les objectifs. Les clients jouent un rôle central pour toute entreprise. Les organisations diffusent désormais ce message dans tous leurs plans de transformation numérique.

Les chiffres révèlent un autre facteur : les entreprises obtiennent des résultats positifs. Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient obtenu le rendement du capital investi auquel ils s'attendaient dans le cadre de leurs projets de transformation numérique, plus des deux tiers des moyennes entreprises (67 %) ont dit que c'était le cas. En réinvestissant, les entreprises suivent la pratique exemplaire par excellence : il faut continuer de faire ce qui fonctionne.

La montée en flèche de la transformation numérique, propulsée par l'après-pandémie, se poursuit. Or, les entreprises doivent résister à la tentation de poser des actions sans avoir de but précis. En réalité, la réussite de leur prochain projet pourrait en dépendre. Nous avons demandé aux moyennes entreprises si elles avaient harmonisé leurs plans quant aux objectifs d'affaires. Résultat? Soixante-quinze pour cent des entreprises qui ont procédé à cette harmonisation ont enregistré un rendement des capitaux investis, comparativement à aucune de celles qui ne l'ont pas fait et 44 % de celles qui sont restées neutres sur le sujet.

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Agir véritablement en faveur du climat

Les entreprises du marché intermédiaire ayant répondu au sondage incarnent bien les valeurs liées à l'environnement. Plus des deux tiers (68 %) des moyennes entreprises affirment que leur organisation est très préoccupée par les questions environnementales. Environ le même pourcentage d'entre elles (67 %) affirment que leur direction et leur conseil d'administration considèrent le développement durable comme une priorité. Près des trois quarts (71 %) affirment que leur organisation fait du bon travail en matière de durabilité de l'environnement (72 % pour les grandes entreprises et 58 % pour les petites entreprises).

Or, le son de cloche est tout autre lorsqu'il est question de mise en œuvre. Plus de la moitié des répondants des moyennes entreprises ont affirmé ne pas avoir adopté les étapes que nous avons relevées et plus d'un répondant sur sept (14 %) a indiqué n'avoir mis en œuvre aucune étape. Les mesures liées à la gouvernance ont donné lieu à de très faibles classements : créer un poste de direction chargé du dossier (20 %), mettre en œuvre un cadre en matière d'ESG (18 %), et exiger des fournisseurs et des partenaires qu'ils répondent aux critères de durabilité de l'environnement (16 %).

La mise en œuvre chez les petites entreprises était généralement moins importante que chez les moyennes entreprises.

Nombreux sont ceux qui croient que ce manque d'action est une source de préoccupation. Assurément, les entreprises doivent accorder la priorité aux rapports en matière d'ESG ainsi qu'aux autres initiatives liées au climat. En outre, les moyennes entreprises sont à la remorque des grandes entreprises sur ce plan. Seulement 13 % ont indiqué qu'il s'agissait d'un des trois principaux objectifs commerciaux à court terme (23 % pour les grandes entreprises; 7 % pour les petites entreprises).

Toutefois, lorsqu'ils sont replacés en contexte, ces résultats sont encourageants. La durabilité de l'environnement et les critères ESG sont des impératifs commerciaux qui connaissent une croissance rapide, mais ils sont encore en maturation. Les entreprises combleront les écarts entre leurs valeurs et les mesures qu'ils prennent en se familiarisant avec les vastes pratiques de développement durable, qu'il s'agisse de chaînes d'approvisionnement, d'expérience client et plus encore.

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La chaîne d'approvisionnement assiégée : la réponse des entreprises

Il n'est pas surprenant que les enjeux liés à la chaîne d'approvisionnement soient le deuxième défi en importance pour les PME dans notre étude. En effet, 35 % d'entre elles les ont cités (plus que les grandes entreprises, à 27 %, et les petites entreprises, à 21 %).

La pandémie est la principale source de préoccupations des organisations en matière de chaîne d'approvisionnement. Si le village planétaire a été un pilier de la logistique dans le monde d'hier, face aux aléas de la COVID-19, c'est le maillon le plus faible qui a alimenté la vulnérabilité de toutes les entreprises. Certaines entreprises envisagent de nouveau l'approche « juste à temps » qui a influencé les chaînes d'approvisionnement avant la pandémie.

Pourtant, même avant la COVID-19, de nombreuses entreprises avaient réévalué leurs chaînes d'approvisionnement pour contrer l'« effet Amazon ». Lorsque nous avons demandé aux moyennes entreprises de classer leurs principales priorités en matière d'amélioration des chaînes d'approvisionnement, elles ont évoqué des plans qui dureront bien après la fin de la pandémie. Leurs trois principales priorités? Le service à la clientèle, la durée du cycle de commandes des clients et le coût total de livraison.

Course aux talents et santé mentale : des enjeux, même après la pandémie

Pour les entreprises du marché intermédiaire qui ont participé à notre sondage, attirer et retenir les bons talents est le plus grand défi à relever. Cela est particulièrement vrai dans le cas des moyennes entreprises, dont près de la moitié ont cité les talents comme l'une des trois principales préoccupations, soit 15 % de plus que la deuxième, les chaînes d'approvisionnement. (La proportion de 50 % pour les moyennes entreprises a largement dépassé les chiffres des autres groupes de l'enquête : 35 % pour les petites entreprises; 41 % pour les grandes entreprises.)

Les entreprises prévoient que cette tendance se maintiendra. Lorsque nous avons demandé aux répondants de nommer leurs principaux défis en matière de main-d'œuvre, le recrutement et la rétention des talents sont arrivés en tête, autant présentement qu'après la pandémie. La rétention des talents, qui est une préoccupation croissante dans le sillage de la pandémie, devrait gagner en importance pour toutes les entreprises du marché intermédiaire même après la pandémie. Pour les moyennes entreprises, elle occupe le quatrième rang actuellement et le deuxième rang pour l'après-pandémie.

Si les chefs des moyennes entreprises prévoient que la rétention des talents deviendra un point encore plus sensible après la pandémie, ils estiment que les difficultés s'amenuiseront s'ils investissent dans la santé mentale de leurs employés. La santé mentale s'est classée au quatrième rang des défis les plus courants auxquels il faut s'attendre après la pandémie, comparativement à un classement au deuxième rang actuellement. Cela n'est pas étonnant, puisque l'incidence de la pandémie sur la vie personnelle et professionnelle diminuera.

Il est intéressant de constater l'importance que les employeurs continuent d'accorder à la santé mentale, même en sortie de crise.

Plus du tiers (34 %) des moyennes entreprises l'ont classée parmi les trois principaux défis après la pandémie. Dans une question distincte de notre sondage, les entreprises de toutes tailles ont fait de la santé mentale des employés leur priorité absolue au cours des 12 prochains mois (taille moyenne – 52 %; grande – 56 %; petite – 41 %).

Tout comme les entreprises le constatent dans le cas de la transformation numérique, l'accent mis sur la santé mentale pourrait se révéler être un héritage durable de la pandémie. Les entreprises reconnaissent que leurs employés sont leur principal atout et font tout le nécessaire pour les appuyer dans leur réussite.

Ces entreprises qui ont à cœur la diversité

Ces dernières années, l'équité, la diversité et l'inclusion (« EDI ») sont passées de souhaitables à essentielles, et les entreprises du marché intermédiaire relèvent le défi. Dans notre sondage, 69 % des moyennes entreprises ont dit qu'une stratégie d'EDI était importante pour leur organisation, et 38 % d'entre eux l'ont qualifiée de très importante.

La volonté d'agir des dirigeants rend ces conclusions encore plus impressionnantes. Interrogées sur leurs objectifs globaux pour l'année à venir, les moyennes entreprises ont indiqué en cinquième position « un lieu de travail plus diversifié et plus ouvert », devant la cybersécurité et l'expansion à l'international. Plus d'un cinquième (21 %) ont même placé les initiatives d'EDI parmi leurs trois principaux objectifs.

Malgré leur engagement envers les valeurs d'EDI, les entreprises du marché intermédiaire ont encore du pain sur la planche. Notre enquête montre que plus l'organisation est grande, plus elle est susceptible de donner la priorité aux initiatives d'EDI.

Un sujet qui divise : télétravail ou retour au bureau?

Les moyennes entreprises de notre étude ne sont pas unanimes sur les projets de retour au bureau : certains privilégient le travail au bureau, d'autres, le le travail à distance. Ces conclusions font écho au point de vue de petites et grandes entreprises. Les entreprises prévoient adapter leur espace de travail physique en conséquence : certaines réaménagent leurs bureaux pour favoriser la distanciation physique, d'autres en réduisent la superficie.

Que les organisations retournent au bureau, renforcent le télétravail ou adoptent une approche hybride, elles devront mettre leur personnel au centre de leurs préoccupations. Selon notre sondage, attirer et retenir les talents sont les deux principaux défis à relever par toutes les entreprises après la pandémie, les grandes entreprises considérant la rétention comme le troisième défi en importance. Les employés se sont habitués au travail flexible. Pour réussir dans cette nouvelle ère du travail, il faudra des politiques solides, un aménagement organisationnel stratégique et des communications claires.

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Méthodologie

Cette recherche est fondée sur un sondage en ligne mené du 8 au 19 juillet 2021 par BDO Canada et Léger Marketing, société de recherche indépendante en marketing. Au total, 1 094 décideurs représentant des entreprises de partout au Canada y ont participé. La marge d'erreur pour cette recherche est de 3 %, avec un niveau de confiance de 95 %.

Les participants au sondage représentaient trois tailles d'entreprise :

  • Petites entreprises – moins de 25 millions de dollars (847 répondants)
  • Moyennes entreprises – 25 à 100 millions de dollars (100 répondants)
  • Grandes entreprises – plus de 100 millions de dollars (70 répondants)

Soixante-dix-sept répondants n'ont pas indiqué leur tranche de revenus.

Il n'existe pas de définition normalisée pour différencier les entreprises selon leur taille. Les chercheurs ont souligné que les variations entre les régions géographiques et les secteurs créent une ambiguïté importante. Cela dit, les renseignements recueillis dans le cadre de cette recherche visent un objectif d'orientation. Nous espérons qu'ils aideront toutes les entreprises à évaluer leurs progrès par rapport à ceux de leurs pairs.

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