skip to content

L'avenir (et le passé) du balado La comptabilité de l'avenir

Anne-Marie Henson :

Si vous croyez que la comptabilité est un sujet ennuyeux ou désagréable, je vous encourage à écouter ce balado.

Narrateur :

Bienvenue à La comptabilité de l'avenir, un balado de BDO Canada à l'intention des dirigeants financiers qui doivent composer avec le changement tout en assurant la croissance de leur entreprise. Nous aborderons des questions que les directeurs financiers n'avaient pas eu à traiter par le passé, mais qu'ils devront inévitablement gérer à l'avenir.

Armand Capisciolto :

Bonjour et bienvenue à La comptabilité de l'avenir. Je m'appelle Armand Capisciolto et je serai votre coanimateur pour la dernière fois. L'épisode d'aujourd'hui sera légèrement différent. Anne-Marie Henson et moi-même parlerons de nos nouveaux rôles et de certaines tendances qui les influencent.

Anne-Marie Henson :

Armand, j'ai eu la chance d'être invitée à ce balado, de le coanimer avec toi par la suite, puis je prendrai officiellement le relais. Je crois que c'est l'un des points saillants de ma dernière année. J'ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec toi et nos invités de sujets d'actualité dans le domaine des affaires et de leurs répercussions financières sur les entreprises. C'était bien plaisant et intéressant, et ton enthousiasme était toujours contagieux. Je pense que j'aurai tout un défi à relever!

Armand Capisciolto :

C'est très gentil, Anne-Marie. Je pourrais dire la même chose. Je n'aurais jamais cru que j'aimerais animer un balado, puis que j'arrêterais de le faire, mais j'ai adoré mon expérience. Je suis un peu triste de l'animer pour la dernière fois, mais allons-y. Parlons de nos nouveaux rôles.

Anne-Marie, tu continueras de remplir ton mandat d'associée et d'assurer des services aux clients, c'est-à-dire que tu continueras de répondre aux besoins de clients privés, de certaines sociétés ouvertes clientes et d'une vaste gamme d'autres clients. Toutefois, ton rôle évoluera. Tu joueras désormais un rôle de leadership sur les marchés et tu t'occuperas notamment de mettre en œuvre la stratégie du cabinet en ce qui concerne la prestation de services aux fonds de capitaux propres privés et aux sociétés de portefeuille, soit les sociétés qui détiennent ces fonds. Comme vous le savez, le capital-investissement a été abordé à de multiples reprises lors d'épisodes précédents de La comptabilité de l'avenir. Pourriez-vous nous dire pourquoi le capital-investissement est un sujet d'intérêt pour BDO et pourquoi il est important que nos auditeurs veillent à la croissance de leur capital-investissement?

Anne-Marie Henson :

Au cours des dernières années, nous avons beaucoup échangé et tu connais bon nombre de mes clients. Ils font face à des problèmes vraiment intéressants, mais très complexes à gérer. C'est un aspect de mon travail que j'ai toujours trouvé intéressant et stimulant. Je crois qu'il est toutefois important que nous reconnaissions que le contexte économique et commercial ne cesse d'évoluer au fil des années, et je dois dire que l'évolution au cours des cinq à dix dernières années a entraîné une accélération importante au chapitre de l'émergence de tendances et de l'établissement de stratégies. C'est le cas particulièrement dans le domaine du capital-investissement. Tu as probablement déjà lu et peut-être même abordé avec notre associé des Services en juricomptabilité, Sunil, l'article qui révélait qu'au cours de la prochaine décennie, environ 75 % des propriétaires de petites entreprises canadiennes quitteraient leur entreprise.

Armand Capisciolto :

C'est un pourcentage très élevé.

Anne-Marie Henson :

Oui, très. La moitié du PIB du Canada provient des petites et moyennes entreprises, soit notre clientèle. C'est donc dire que 75 % d'entre elles changeraient de propriétaire au cours des 10 prochaines années. L'article fait état d'un tsunami de départs et je crois que le terme est juste. En raison des changements de propriété et du vieillissement de la population, il y a de moins en moins d'enfants des propriétaires actuels en mesure de prendre la relève ou intéressés à le faire. C'est là que le capital-investissement entre en jeu. Je crois que nous assisterons à un changement fascinant de la structure de propriété et que les répercussions sur la présentation de l'information financière, la comptabilité et les exigences de ces nouveaux propriétaires seront surprenantes. Cela dit, je me demandais comment tu voyais la situation ou son incidence sur la normalisation dans l'avenir.

Armand Capisciolto :

C'est une question intéressante. Comme tu le sais, même si je m'affaire à me préparer en vue de mon nouveau rôle de président du Conseil des normes comptables, je m'occupe encore de nombreuses tâches chez BDO. Et je m'intéresse beaucoup à l'ensemble du secteur du capital-investissement puisque : d'une part, je me soucie des entreprises que nous servons chez BDO et je continuerai de le faire jusqu'à mon départ; et d'autre part, je crois que le capital-investissement a une incidence sur la normalisation, qui évidemment est digne d'intérêt pour moi. Surtout lorsqu'on l'examine du point de vue de la croissance et de la façon dont il modifiera la propriété des entreprises canadiennes, en particulier celle des petites et moyennes entreprises, n'est-ce pas? Selon moi, cette situation découle du fait que le Canada dispose de plusieurs normes.

En effet, on y utilise les normes IFRS pour les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes et d'autres normes comptables pour les entreprises à capital fermé. En ce qui concerne ces dernières normes, lors de leur établissement en 2010 en vue de leur adoption en 2011, les principaux utilisateurs étaient des créanciers, donc des banques traditionnelles. Comme les petites entreprises dépendent des banques pour obtenir du financement, la priorité a été accordée aux créanciers, même si les autres utilisateurs ont été pris en considération.

Lorsque j'entends que 75 % des entreprises changeront de propriétaires, ça me fait penser que les créanciers demeureront évidemment des utilisateurs d'états financiers, mais que les propriétaires éventuels les utiliseront également. Comme nous le savons, les états financiers conformes aux PCGR et audités, de préférence, facilitent l'évaluation de la valeur d'une entreprise acquise par un acheteur. Donc, quand tu me dis que de nombreuses entreprises changeront de propriétaires, j'ai l'impression qu'on assistera à une augmentation importante des nouveaux utilisateurs d'états financiers. Selon moi, il s'agira de propriétaires potentiels qui tenteront de prendre une décision en matière d'investissement, et non une décision de crédit.

Si nous considérons que les fonds de capital-investissement feront partie de ces propriétaires et utilisateurs éventuels et qu'ils seront très exigeants, nous n'avons d'autre choix que de nous pencher sur la façon dont ils utiliseront les états financiers. C'est quelque chose que j'aimerais vraiment faire. Dans le cadre du processus d'établissement des normes, nous communiquons notamment avec les cabinets, les analystes en placements et les banquiers. Avant, nous n'avions pas beaucoup de contact avec les fonds de capital-investissement. Si certains des auditeurs qui nous écoutent travaillent dans le domaine du capital-investissement, j'aimerais connaître votre point de vue sur l'établissement des normes comptables. Je crois qu'il est important que nous échangions afin de comprendre les besoins uniques de ce secteur. C'est un aspect qui sera prioritaire pour moi dans le cadre de mes nouvelles fonctions.

Anne-Marie Henson :

Oh, j'adore ça. Je suis ravie d'apprendre que nous continuons de prendre en considération l'évolution du contexte actuel et de nous adapter en conséquence, que ce soit en modifiant nos normes ou la façon dont nous déterminons ce qui est réellement important aux yeux des utilisateurs. Je suis bien heureuse de savoir qu'il s'agit d'une priorité. Nous sommes tous d'accord pour dire que les fonds de capital-investissement tendent habituellement à être un peu plus exigeants et consciencieux quant à leur façon de gérer le processus de présentation de l'information financière. Puisqu'ils ont eux-mêmes des obligations de présentation, ils adoptent une telle approche en tout temps. Il ne s'agit pas seulement de bien présenter l'information financière et d'avoir des états financiers conformes aux PCGR en vue de la vente de votre entreprise, car le fonds de capital-investissement est responsable de ses propres utilisateurs, ce qui le pousse à adopter une norme supérieure de présentation de l'information financière.

Vous avez parlé un peu de votre rôle au sein du Conseil des normes comptables et du fait que vous souhaitiez échanger avec les nouveaux utilisateurs des états financiers afin de bien comprendre leurs besoins. Selon vous, quelles pourraient être vos autres priorités en tant que futur président du Conseil des normes comptables?

Armand Capisciolto :

Il y en a assurément plusieurs. Tous ceux qui ont écouté les épisodes de La comptabilité de l'avenir savent que les états financiers m'importent énormément. Ils regorgent de renseignements importants que les investisseurs et les créanciers utilisent pour prendre leurs décisions en matière de répartition du capital. Selon moi, il est crucial qu'une entreprise dispose d'états financiers adéquats si elle veut attirer des investisseurs. Cela dit, nous avons constaté que de nombreuses entreprises ne préparent pas leurs états financiers conformément aux PCGR. C'est une situation que nous observons ici même chez BDO. Bon nombre de nos clients choisissent de réaliser une mission de compilation, ou si vous préférez un avis au lecteur. Ces types d'états financiers ne sont pas conformes aux PCGR. C'est le cas d'une vaste majorité d'entreprises canadiennes. Il existe plus d'un million d'entreprises au Canada, pour la plupart des petites entreprises ayant moins de dix employés. Nombreuses sont les entreprises parmi celles-ci qui ne préparent pas d'états financiers conformes aux PCGR.

Quant aux sociétés ouvertes et aux grandes entreprises, elles consacrent souvent plus de temps à ce que j'appelle les mesures non conformes aux PCGR qu'aux mesures présentées dans les états financiers. Donc, lorsque je m'attarde aux deux opposés du spectre des entreprises, je me demande pourquoi les grandes entreprises ne parlent pas davantage des mesures conformes aux PCGR. Est-ce parce que les PCGR ne répondent pas à leurs besoins?

En raison de cette situation, l'une des priorités stratégiques du conseil, qui m'importe également beaucoup, est la pertinence. Je ne la vois pas dans une perspective de présentation de renseignements pertinents, mais bien du point de vue de ceux qui appliquent les PCGR. Par exemple, si les entreprises n'appliquent pas nos normes ou que celles-ci ne répondent pas à leurs besoins, les mesures que nous prenons à titre de conseil d'établissement des normes sont-elles pertinentes? Je vous rassure tout de suite, j'ai la certitude que ce que nous accomplissions est extrêmement pertinent, mais je sais aussi que nous pouvons faire mieux. Comme dans n'importe quoi, il faut remettre en question le statu quo pour évoluer. Donc, même si je pense que nos normes comptables sont pertinentes, elles peuvent tout de même être améliorées.

Anne-Marie Henson :

C'est drôle que tu parles de l'importance de la pertinence et de la prise de décisions des gens en fonction d'un ensemble de différents types de renseignements accessibles. Ça me rappelle un récent épisode où tu t'es entretenu avec M. Anthony Scilipoti au sujet de l'utilisation de mesures non conformes aux PCGR et de l'obtention de « chiffres magiques ». Je suis contente que tu en parles, car je crois qu'il est important que la définition de pertinence évolue afin de refléter la réalité d'aujourd'hui. C'est merveilleux que ce soit l'une de vos initiatives stratégiques. Mais, la question se pose : selon toi, comment pourrait-on définir la pertinence dans le contexte actuel?

Armand Capisciolto :

Les choses ont changé au fil des années. Les investisseurs, les clients, les employés et les personnes qui utilisent les états financiers ne s'appuient plus uniquement sur ceux-ci pour prendre leurs décisions. Ils misent également sur de nombreux autres renseignements. Je ne crois pas que cela signifie que les états financiers n'ont plus d'importance, mais bien qu'ils ne constituent désormais qu'un élément de l'équation. Nous ne pouvons ignorer que d'autres renseignements, comme les informations financières sur la durabilité dont nous avons beaucoup parlé pendant ce balado, les mesures non conformes aux PCGR et d'autres renseignements accessibles publiquement, sont utilisés pour prendre des décisions liées à la répartition du capital. Nous ne pouvons pas faire comme s'ils n'existaient pas.

Donc, lorsqu'on s'attarde aux états financiers et à la pertinence des informations financières qu'ils renferment, quelle est la place de ces renseignements dans l'équation? Même lorsqu'il est question de l'utilisation de mesures non conformes aux PCGR, la notion de mesures conformes aux PCGR ne peut être écartée, car les PCGR constituent le fondement. Ils sont donc essentiels. Quant aux informations sur la durabilité, les risques qui y sont associés pour les entreprises ont souvent une incidence sur la présentation de l'information financière. Il s'agit de déterminer la place qu'occupe la pertinence dans l'environnement de la communication d'informations et de se demander si l'entreprise transmet un message transparent et uniforme. C'est la clé, selon moi. Cela signifie donc que nous devons nous assurer que nos normes permettent une communication transparente et uniforme. C'est de cette façon que je le vois. Je te renvoie maintenant la question. Si les états financiers ne sont qu'un élément de l'équation et qu'une personne offre des conseils aux entreprises, quelle sera l'incidence sur les services qu'elle leur offrira?

Anne-Marie Henson :

Très bonne question. Je crois que les comptables et les auditeurs devront simplement s'habituer à l'évolution constante de leur travail et de la façon dont ils conseillent ou soutiennent les entreprises. Même si toi et moi adorons discuter des enjeux et difficultés comptables, nous savons tous deux que lorsqu'il s'agit de réaliser l'audit d'une opération précise d'une entreprise ou de préparer les états financiers dans les 90 jours suivant la clôture de l'exercice alors qu'un événement très important ou complexe est survenu pendant cet exercice, l'information et les états financiers présentés sont obsolètes avant même que nous ayons terminé.

La pertinence réside donc en grande partie dans le délai d'accès aux informations. Récemment, mes collègues associés et moi-même avons pris l'habitude de communiquer régulièrement avec nos clients tout au long de l'année pour mieux comprendre ce qu'ils font et le type de transactions auxquelles ils prennent part. Nous pouvons ainsi aborder leurs enjeux dès qu'ils surviennent et examiner les options s'offrant à eux. Nous avons encore du progrès à faire. Dans quelques années, l'audit continu, est un concept très en vogue depuis peu en raison du recours à la technologie, gagnera du terrain puisque les utilisateurs veulent accéder aux informations en temps opportun, et non des mois après la conclusion d'une transaction.

Je crois que ceci s'applique à tous les utilisateurs d'états financiers. J'ai parlé à des contacts et à des amis d'autres domaines, notamment du secteur des prêts, et ils tentent d'avoir avec leurs clients des entretiens qui ne portent pas uniquement sur la résolution de problèmes immédiats, par exemple les problèmes de liquidités. Ils cherchent à trouver aujourd'hui des solutions qui permettront aux clients d'atteindre leurs objectifs à long terme. Je crois que nous devrions envisager cette approche.

En tant qu'auditeurs, nous devons évidemment préserver notre indépendance et trouver un juste équilibre quant aux conseils offerts. Mais d'un autre côté, il est vraiment important d'avoir des entretiens avec les clients et les entreprises pour savoir ce qu'ils souhaitent vraiment. Il est nécessaire de se poser les questions suivantes : ce qu'ils font actuellement est-il vraiment pertinent? Devraient-ils utiliser les Normes pour les entreprises à capital fermé du Canada s'ils envisagent une acquisition par un fonds de capital-investissement? Quels sont leurs objectifs à long terme? Je crois que c'est une tendance que nous observerons de plus en plus au quotidien dans notre travail. C'est formidable, tout comme le recours à la technologie qui permet de communiquer des informations plus rapidement.

Armand Capisciolto :

Merci pour ton excellente réponse, Anne-Marie. Nous ne sommes pas devenus des comptables parce que nous avions une passion pour les comptes à débiter ou à créditer. Non? Nous avons embrassé cette profession parce que nous nous soucions de l'avenir des entreprises de nos clients. Nous voulons en savoir plus. Fait intéressant : malgré l'établissement de normes, les entreprises clientes ont toujours d'importants défis à surmonter. Selon moi, c'est ce qui rend le travail de comptable intéressant et passionnant.

Avant que nous ne fassions la promotion d'autres épisodes précédents, parlons d'un excellent épisode que nous avons animé plus tôt cette année sur le choix des bons PCGR. Il portait sur ce sujet, sur les objectifs à long terme des entreprises et les normes de présentation de l'information financière devant être appliquées. En d'autres termes, il s'agit de comprendre leurs objectifs, de leur fournir la structure nécessaire pour les atteindre, et de les épauler par la suite. Tu vois, ta réponse m'a permis de parler d'un épisode précédent.

Anne-Marie Henson :

Ce sujet est tout à fait digne du nom de ce balado, La comptabilité de l'avenir. C'est en réfléchissant à l'avenir que nous pouvons apporter plus de valeur et être le plus pertinent.

Armand Capisciolto :

Nous allons toutefois revenir en arrière un peu pour reparler d'épisodes précédents. Mon épisode préféré demeure « Comptabilité des jeunes entreprises en croissance », même s'il aurait pu être encore meilleur. C'était notre premier épisode et tu étais mon invitée. Je t'explique pourquoi, selon moi, il aurait pu être plus intéressant. Nous avions cette excellente discussion à propos de Silicon Valley et de la relève en entreprise, car nous parlions des phases que traversent les entreprises. Je parlais des entreprises de la Silicon Valley, des entreprises en phase de démarrage donc, et tu parlais de relève chez les entreprises ayant atteint la phase de maturité. Malheureusement, cette partie a été coupée au montage. Je me demande toujours pourquoi d'ailleurs. Personnellement, j'adore parler de la culture populaire. Dans cet épisode, j'ai eu la chance de discuter des émissions télévisées que j'aimais. C'était donc pour moi un épisode fabuleux, mais qui aurait pu l'être davantage s'ils n'avaient pas coupé cet échange.

Un autre épisode que je trouve essentiel et dont j'aime bien parler aux gens est un épisode récent portant sur la responsabilité des administrateurs à l'égard des risques liés aux changements climatiques. Il n'a rien à voir avec la présentation de l'information financière en matière de durabilité ni avec l'incidence sur les états financiers. Toutefois, lorsque vous êtes directeur d'entreprise, vous avez des obligations à l'égard des risques liés aux changements climatiques. Selon moi, tous les auditeurs et membres de conseils d'administration devraient écouter cet épisode, car le sujet ne vise pas que les sociétés ouvertes ou le secteur public. Si vous dirigez une entreprise, vous avez des responsabilités; parmi celles-ci figure la gestion des risques, dont les risques liés aux changements climatiques. C'est un excellent épisode que je recommande fortement. Selon vous, y a-t-il des épisodes que les auditeurs devraient écouter à nouveau? Je dis « écouter à nouveau », car ils les ont évidemment tous déjà écoutés.

Anne-Marie Henson :

Évidemment qu'ils les ont tous écoutés! Sérieusement, je suis d'accord avec tes choix. J'ai également eu beaucoup de plaisir lors du premier épisode « Comptabilité des jeunes entreprises en croissance ». Je me souviens que c'était à la fois vraiment énervant et très amusant. Ça m'a donné le goût de participer à d'autres balados. Cela dit, c'est difficile pour moi d'en choisir un en particulier, mais j'ai bien aimé celui que tu as animé récemment avec Anthony Scilipoti sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR. Quel homme fascinant, drôle et brillant doté d'une vaste expérience! Cet épisode traitait toutefois d'un sujet important et bouleversant.

Si vous croyez que la comptabilité est un sujet ennuyeux ou désagréable, je vous encourage à écouter ce balado et à me dire que j'ai tort. Ce que j'ai aimé à propos de cet épisode, c'est qu'il ne portait pas uniquement sur l'utilisation des mesures non conformes aux PCGR et sur l'importance de les présenter et d'expliquer le motif de leur utilisation par l'entreprise. Il présentait aussi les risques du point de vue des investisseurs ou des utilisateurs qui s'appuient sur cette information sans en comprendre nécessairement le fondement. Je l'ai trouvé très utile et intéressant.

Armand Capisciolto :

Oui, Anthony était incroyable. C'était effectivement un excellent épisode. C'est maintenant la fin pour moi. J'ai eu énormément de plaisir à animer ce balado. Je suis ravi de te passer le flambeau, toi qui as été une auditrice fidèle. Tu seras une animatrice remarquable et j'espère qu'un jour tu me demanderas d'être ton invité.

Anne-Marie Henson :

Oui, absolument. J'ai bien hâte. J'ai rarement eu l'occasion de disposer d'une plateforme pour m'exprimer librement, mais j'aimerais prendre un moment pour souligner quelque chose que tu as fait pour moi au cours de ma carrière et qui m'est resté. Tu as parlé des années 2009 et 2010, soit des années cruciales où des changements majeurs sont survenus en comptabilité, notamment l'adoption de nouvelles normes, des IFRS ou des normes pour les sociétés fermées.

Je ne sais pas si tu te souviens d'être venu à Montréal pendant deux jours avec notre collègue écossais. Nous avions alors constitué un énorme dossier de clients qui devaient passer aux IFRS. Tu avais passé en revue chacun d'eux. Tu étais très motivé et tu avais pris le temps de nous expliquer les enjeux et les points dont il fallait tenir compte. Ça m'a vraiment interpellée de devoir collaborer avec des sociétés ouvertes ou gérer des dossiers complexes ou liés aux IFRS, puis de travailler avec toi dans la cadre d'un rôle technique. Je tenais donc à te remercier pour ton enthousiasme marqué. C'était absolument incroyable et je voulais souligner l'importante incidence que tu as eue sur ma carrière et sur celle de nombreuses personnes.

Armand Capisciolto :

Merci beaucoup, Anne-Marie. Tu vas me faire pleurer. J'espère que nos auditeurs ont apprécié cette discussion sur nos nouveaux rôles. J'aimerais également remercier nos auditeurs de nous avoir écoutés aujourd'hui et lors de nos autres épisodes. Je suis Armand Capisciolto, et c'était La comptabilité de l'avenir de BDO. N'hésitez pas à nous faire savoir si vous avez trouvé le sujet intéressant et utile, et n'oubliez pas de vous abonner si vous l'avez aimé. Anne-Marie prendra ma relève dès le prochain épisode.

Anne-Marie Henson :

Merci.

Narrateur :

Merci d'avoir été des nôtres pour cet épisode de La comptabilité de l'avenir. Vous pouvez écouter les épisodes précédents et lire d'autres articles sur le sujet au www.bdo.ca/accountingforthefuture. Vous pouvez également le faire en vous abonnant à Apple Podcasts ou Spotify, ou encore à Google Balados. Pour obtenir de plus amples renseignements sur BDO Canada, visitez le www.bdo.ca.

Notre site utilise des témoins nous permettant de vous offrir un service plus réactif et personnalisé. En consultant notre site, vous acceptez l'utilisation des témoins. Veuillez lire notre déclaration de confidentialité pour en savoir plus sur les témoins que nous utilisons et sur la façon de les bloquer ou de les supprimer.

Accepter et fermer