Nos équipes des Services-conseils transactionnels et des Services en fiscalité épaulent les propriétaires qui veulent vendre leur entreprise. Nous leur offrons des conseils stratégiques avant, pendant et après le processus de transaction. Nous vous offrons un guichet unique pour tous vos besoins.
Les propriétaires qui entendent vendre leur concession d'automobiles pourraient se heurter à certains obstacles dans le cadre de la transaction.
Quiconque songe à vendre sa concession ou est déjà engagé dans le processus doit être au fait des pièges potentiels. Voici cinq principaux facteurs rédhibitoires :
1. Attentes irréalistes
À l'instar des propriétaires de maison, les propriétaires d'entreprise croient aussi connaître la valeur réelle de leur entreprise. Cependant, il y a une différence entre les faits et les opinions. Le propriétaire doit connaître la valeur de sa concession, qui comprend également l'immobilier et les actifs d'exploitation. Cela est d'autant plus vrai dans le contexte où de nombreux acteurs du secteur naviguent dans les eaux troubles de la pandémie de COVID-19. La réduction du volume observée en 2020, combinée aux défis potentiels en matière de stocks et aux tendances sectorielles à long terme, a créé un marché plus instable en ce qui concerne l'évaluation des actifs des concessionnaires d'automobiles.
2. Choc des cultures
Lorsqu'une entreprise en achète une autre, il est possible que les deux cultures d'entreprise soient mal assorties. Celle de l'acheteur est peut-être plus traditionnelle, alors que celle de l'entreprise achetée est décontractée. Le regroupement de deux organisations bien différentes pourrait entraîner des mutations et des attentes changeantes, se soldant par l'échec de la transaction. Cela est encore plus vrai pour les concessionnaires d'automobiles, considérant l'importance de l'équipe d'exploitation et la large gamme de cultures au sein de ce secteur.
3. Aucune planification de la relève
Les acheteurs ne cherchent pas seulement une entreprise rentable, ils veulent une équipe de gestion expérimentée qui peut facilement gérer l'entreprise pendant et après la vente. Si le propriétaire exploitant entend quitter l'entreprise après la conclusion de la vente, cela pourrait poser problème. Un directeur général et d'autres hauts dirigeants solides sont l'occasion de présenter une opération clé en main à un acheteur et d'apporter des changements qui maximiseront la valeur à la vente.
4. Manque de financement
Au cours des dernières années, le risque qu'un acheteur éprouve des difficultés à obtenir du financement a augmenté au rythme de l'augmentation de la valeur des concessions. Malgré tout, les banques se sont montrées disposées à accorder des prêts aux acheteurs, mais la situation pourrait changer si l'incertitude économique persiste. Tout propriétaire doit veiller à ce que l'acheteur ait suffisamment de capital pour effectuer l'achat et qu'il ne dépend pas trop des sources externes de capital.
5. Approbation de l'équipementier
Comme c'est la norme dans le secteur de la vente au détail d'automobiles, l'équipementier doit donner son approbation pour toute transaction. S'il est souvent plus facile de vendre l'entreprise à un acheteur déjà approuvé par l'équipementier, il ne faut pas écarter d'emblée d'autres parties intéressées qui pourraient être solides. Il faut veiller à ce que les acheteurs potentiels possèdent les antécédents opérationnels requis pour gagner la confiance de l'équipementier.