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Dans la première édition de notre série Pleins feux sur les anciens, nous nous sommes entretenus avec Armand Capisciolto, qui a commencé sa carrière chez BDO Canada comme auditeur adjoint.
Il nous a expliqué ce qui l'a poussé à retourner travailler chez BDO en 2002 à titre de directeur principal et à y rester pendant vingt ans. Armard a également prodigué des conseils aux jeunes auditeurs qui entament leur carrière.
Q : Quelle est la plus grande leçon que vous retenez de vos années en tant qu'auditeur adjoint chez BDO Canada et de quoi êtes-vous le plus fier?
L'une des plus grandes leçons que j'ai apprises au début de ma carrière est qu'il est normal de rencontrer des problèmes.
Mon premier audit a été un vrai désastre. Deux semaines après avoir commencé mon premier stage, l'auditeur principal m'a demandé de me retirer de l'audit, qui avait lieu à l'extérieur de la ville. Cela m'a complètement découragé et m'a fait remettre en question mon choix de carrière.
Les échecs sont inévitables. Or, ce qui nous définit en tant que professionnels est la façon dont nous y réagissons ainsi que les leçons que nous en tirons.
Rétrospectivement, je suis vraiment fier d'avoir surmonté ces obstacles, car ils m'ont permis de me préparer à en affronter d'autres et à régler des situations encore plus difficiles.
Q : Comment BDO a-t-il influencé votre carrière à cette époque, et parmi les compétences que vous avez acquises, lesquelles avez-vous utilisées dans vos autres emplois?
« Selon moi, BDO est l'endroit idéal pour apprendre. Ce qui a grandement contribué à mon succès professionnel est la variété de clients que j'ai rencontrés à mes débuts. »
À l'aube de ma carrière, j'ai travaillé avec des clients qui n'utilisaient pas de bonnes pratiques comptables et qui arrivaient souvent les bras chargés de boîtes remplies de reçus. Nous devions consigner de nombreuses écritures de journal et mettre de l'ordre dans leurs comptes. Il était alors essentiel de bien comprendre les principes des débits et des crédits. J'utilise encore aujourd'hui les comptes en T et j'adopte une approche par étape pour trouver les écritures de journal indispensables.
C'est en vivant ces expériences qu'est née ma passion pour l'aspect technique de la comptabilité et c'est en faisant affaire avec une vaste gamme de clients de même qu'en surmontant des obstacles que j'ai acquis mes compétences en comptabilité.
Q : Vous avez réintégré BDO en 2002 à titre de comptable principal et y êtes resté vingt ans. Puis, pendant cette période, vous êtes finalement devenu associé au sein du Service national des normes comptables. Au cours de toutes ces années, quelles compétences avez-vous acquises et perfectionnées?
Durant ma carrière, j'ai appris que bien que la connaissance des bases de la comptabilité soit importante, la compréhension du fonctionnement et des types de transactions de l'entreprise est indispensable.
Maintenant, avant d'examiner la comptabilité des entités avec lesquelles je travaille, je me penche d'abord sur leurs activités, puis sur leurs objectifs et leurs transactions.
Il m'arrive souvent de dire qu'il est impossible de bien déchiffrer la comptabilité si l'on n'a pas une solide compréhension des transactions et des activités de l'entreprise. Au fil des ans, ce constat s'est imposé et a transformé ma façon de travailler.
Q : Pourquoi êtes-vous revenu chez BDO et y êtes resté pendant vingt ans?
Je peux mentionner deux raisons principales. La première est le sentiment d'appartenance à la communauté cultivé par BDO et le rôle essentiel que joue le cabinet dans les collectivités où il exerce ses activités. Ce sentiment fait partie intégrante de l'identité du cabinet et il me tient à cœur.
La deuxième raison tout aussi importante est l'occasion de prendre part à des missions stimulantes et d'envergure dans un environnement flexible où le télétravail est permis. En effet, j'ai pu travailler pour le bureau national à partir de ma ville, Sault Ste. Marie. La possibilité d'effectuer un travail que j'aime à partir de la ville de mon choix revêt une grande importance pour moi et constitue l'une des principales raisons pour lesquelles je suis resté autant d'années chez BDO.
Je suis reconnaissant de la flexibilité que BDO offre à ses employés ainsi que du sentiment d'appartenance qu'on y trouve. Par ailleurs, je crois que ces valeurs sont essentielles à la culture du cabinet et qu'elles demeureront un moteur de sa réussite.
Q : Vous avez été membre de plusieurs conseils et organisations. Comment avez-vous créé un équilibre entre ces responsabilités et celles liées au poste que vous occupiez à temps plein chez BDO?
En premier lieu, je tiens à mentionner le grand soutien fourni par BDO à ses associés et à ses employés qui contribuent véritablement au développement de leurs communautés et de la profession comptable. BDO a encouragé et soutenu activement ces efforts et en a fait une partie intégrante de mes fonctions d'associé.
J'ai trouvé particulièrement pratique de pouvoir utiliser pour mes tâches quotidiennes chez BDO les connaissances acquises et les conseils reçus au sein de ces organisations. J'ai toujours considéré que le bénévolat auprès du Conseil des normes comptables ou la mise en œuvre d'autres initiatives constituait un élément essentiel de mon rôle chez BDO.
Le soutien indéfectible du cabinet à l'égard de la réalisation de ces activités est un exemple flagrant de son engagement envers l'épanouissement personnel et le perfectionnement professionnel de ses gens.
Q : Quel conseil prodigueriez-vous aux jeunes auditeurs qui entament leur carrière?
Je leur recommande fortement de s'attacher à comprendre les activités de leurs clients.
« Selon moi, il est indispensable de connaître à fond les affaires d'une entreprise lors de la réalisation d'un audit. De cette façon, le travail devient plus intéressant et l'auditeur acquiert une meilleure vue d'ensemble. »
En travaillant avec une vaste gamme d'entreprises et en me heurtant à des transactions inhabituelles, j'ai acquis une grande expérience du monde des affaires qui ne se limite pas à mes compétences en comptabilité. Ces connaissances contribueront à la réussite des jeunes auditeurs, qu'ils souhaitent devenir associé en audit ou conseiller, ou encore changer d'employeur.
J'aimerais aussi leur dire que c'est tout à fait acceptable de quitter une entreprise et d'y revenir. Ils doivent saisir les occasions d'apprentissage, quel que soit leur employeur.
Travailler chez BDO fut une expérience extrêmement enrichissante, tant sur le plan professionnel que personnel. J'espère que chaque employé de BDO est habité du même sentiment de fierté que moi.
Armand est président du Conseil canadien des normes comptables depuis deux mois et présente régulièrement des faits saillants sur son travail gratifiant qu'il accomplit relativement à l'établissement des normes. Suivez son parcours sur LinkedIn.