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Cinq défis à relever dans la gestion du personnel de première ligne

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La discussion sur les changements au sein de la main-d’œuvre est habituellement centrée sur le travail de bureau. Or, une grande partie des travailleurs n’ont pas vraiment de bureau et beaucoup se trouvent en première ligne, ce qui pose différents défis aux entreprises.

Selon un récent rapport de Dayforce, les travailleurs et les gestionnaires font face à des difficultés semblables, mais celles-ci sont perçues très différemment par leurs supérieurs respectifs. En éliminant ces divergences de point de vue parmi les gestionnaires et les cadres supérieurs, les entreprises créent un contexte favorable pour leurs équipes et arrivent à mieux composer avec une situation très complexe qui s’est élevée au rang de crise.

Lorsque les gestionnaires sont en mesure de réaliser tout leur potentiel, l’efficacité et le rendement s’améliorent, et le roulement de personnel diminue. Ainsi, les cadres supérieurs ont intérêt à simplifier le travail des gestionnaires pour obtenir un meilleur portrait de l’entreprise et soutenir le personnel de première ligne.

Voici cinq défis que doivent relever les cadres pour appuyer les gestionnaires :

Les employés veulent un horaire de travail conciliable avec leurs activités personnelles. À preuve, les quarts de travail irréguliers s’accompagnent bien souvent d’une pénurie de personnel et d’un taux de roulement élevé. Comme l’indique le rapport, 89 % des gestionnaires et 86 % des travailleurs songeraient à changer d’emploi si on leur proposait un meilleur horaire ailleurs.

Offrir de la souplesse représente une solution, mais cette responsabilité ne doit pas incomber seulement aux gestionnaires. Les cadres supérieurs doivent leur fournir les outils nécessaires pour prendre des décisions rapides et fondées sur des données, ce qui améliorera le recrutement et réduira les coûts de main-d’œuvre.

La rémunération entre en ligne de compte lorsque vient le temps d’envisager un changement d’emploi. Même si l’inflation a ralenti dernièrement, les prix des biens et des services au Canada demeurent supérieurs à ce qu’ils étaient avant la pandémie.

Alors que 83 % des cadres supérieurs estiment que les employés touchent un salaire juste, seulement 64 % de ces derniers et 62 % des gestionnaires partagent ce point de vue. Cette situation complique le recrutement et entraîne une hausse de l’absentéisme et de l’épuisement professionnel. L’une des solutions consiste à offrir la rémunération à la demande. Voir à ce que les employés reçoivent toujours une paie exacte, et versée à temps, en est une autre. Lorsque les questions salariales sont réglées, la relation avec les employés s’en trouve améliorée et les gestionnaires ont un souci de moins.

Pour bien des employeurs offrant des services de première ligne, il est difficile de recruter des employés qui possèdent les compétences voulues. La souplesse est donc de mise.

Par ailleurs, la mobilité interne est une stratégie populaire auprès des travailleurs, puisque 65 % d’entre eux souhaitent faire progresser leur carrière au sein de leur entreprise. En créant des parcours professionnels sur mesure, les entreprises peuvent réduire le taux de roulement et donc consacrer moins de temps et d’argent au recrutement.

Il est de plus en plus difficile d’assurer la conformité en milieu de travail. Selon les cadres supérieurs, les principaux obstacles en ce sens sont la rémunération variable, le volume élevé de données à traiter, l’incidence de l’intelligence artificielle (IA) et la sécurité.

Tant ces cadres que les gestionnaires voient dans la technologie la solution au problème. En effet, 82 % d’entre eux estiment que leur entreprise doit investir dans des outils pour faciliter la gestion des questions de conformité. Bien que la technologie puisse simplifier le travail, les cadres supérieurs doivent voir à ce qu’elle permette bel et bien aux gestionnaires de consacrer plus de temps aux employés.

La majorité des employés (72 %) et des gestionnaires (66 %) sentent qu’on valorise leur travail, ce qui est une bonne nouvelle. Toutefois, un pourcentage plus élevé de cadres supérieurs croient que leur entreprise manifeste une profonde reconnaissance à l’égard des employés.

À cet égard, l’absence d’outil de communication et de moyen d’obtenir les commentaires des employés nuit à l’efficacité des gestionnaires. Les entreprises doivent être à l’écoute de leur personnel et investir dans des technologies leur permettant de tirer profit des observations qui leur sont communiquées en temps réel.

Mesures à prendre

Pour les entreprises comptant du personnel de première ligne, il n’est pas facile de composer avec la complexité qu’entraînent de tels défis. Voici toutefois cinq règles à suivre pour y parvenir.

Ces stratégies aideront votre entreprise à relever les défis et à se démarquer de la concurrence. Pour en savoir plus, téléchargez le rapport Vaincre la crise de complexité des gestionnaires de première ligne.

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