Dans un monde où la technologie évolue à un rythme effréné, il peut être difficile de suivre les avancées. Fort de son expérience en génie et en recherche scientifique et développement expérimental (RS&DE), Steve Meadows utilise son esprit d’entreprise, sa curiosité et sa soif de savoir pour aider les entreprises à surmonter les défis les plus complexes.
Son engagement à l’égard du perfectionnement ainsi que son attitude proactive font de lui un mentor précieux et une encyclopédie vivante.
Apprenez-en plus sur sa carrière et sa capacité extraordinaire à s’adapter à différents secteurs dans cette entrevue.
Q : Pouvez-vous décrire en quelques mots votre parcours professionnel et ce qui vous a amené à fonder Techlytical Consulting?
Steve Meadows (SM) : Au départ, je souhaitais devenir ingénieur, mais à la maîtrise, je me suis vite rendu compte que j’avais un don et une passion pour le développement logiciel.
J’ai donc travaillé dans des entreprises en démarrage où mes responsabilités ont rapidement évolué. Je suis passé de la gestion d’équipe à la direction d’activités informatiques et d’initiatives infonuagiques. Après six belles années chez BDO en tant que conseiller technique en RS&DE et quelques autres emplois, j’ai réalisé que je souhaitais soutenir les entreprises en leur offrant des conseils pour surmonter des obstacles auxquels d’autres avaient déjà fait face.
Techlytical Consulting me donne la chance de régler des problèmes complexes en participant personnellement à leur résolution.
Q : Comment Techlytical Consulting change-t-elle les choses dans le milieu des affaires?
SM : En tant que client, j’étais souvent déçu du niveau de compétence des professionnels avec lesquels je faisais affaire. Je me suis rendu compte que je pouvais transmettre les leçons que j’ai apprises à la dure au cours de mes 30 ans de carrière à d’autres personnes afin qu’elles ne commettent pas les mêmes erreurs que moi. Ma mission consiste à tirer parti de mon savoir-faire pour aider les entreprises à bien comprendre leurs principaux défis et à les relever.
J’aime résoudre des problèmes, mais je n’avais pas vraiment l’impression de participer concrètement à leur résolution lorsque je dirigeais plusieurs paliers hiérarchiques. Maintenant, je règle les problèmes directement et je vois réellement le résultat de mes efforts.
Aussi, je me suis engagé à encadrer les jeunes entrepreneurs et les propriétaires d’entreprises pour les aider à éviter les pièges et à prendre de l’expansion.
Q : Que risquent les propriétaires d’entreprises qui ne s’adaptent pas aux changements technologiques?
SM : La cause du problème se trouve dans le problème en soi.
Une fois que vous avez compris ce dernier, la solution s’impose souvent d’elle-même. Toutefois, si vous allez trop vite ou si vous reprenez une solution antérieure pour régler un problème sans vraiment le comprendre, vos chances de réussite sont plutôt minces.
Beaucoup d’entreprises et de gestionnaires ne saisissent pas bien les problèmes auxquels ils sont confrontés. Parfois, ils versent des sommes considérables à des fournisseurs de logiciels ou de services qui peuvent ne pas répondre pleinement à leurs besoins ou qui n’arrivent pas à suivre l’évolution rapide de leur entreprise. En conséquence, ils peuvent perdre de vue leurs principaux objectifs et tomber dans des pièges qu’ils auraient pu éviter s’ils avaient bénéficié des compétences d’un spécialiste.
La clé de la réussite consiste à trouver la cause du problème. En aidant nos clients à trouver cette cause, nous faisons en sorte qu’ils survivent dans un environnement concurrentiel.
Q : Comment tirez-vous parti des leçons apprises chez BDO dans votre travail?
SM : Mon mentor, David Spicer, m’a transmis beaucoup de connaissances dans différents domaines. L’une des plus importantes leçons que j’ai reçues de lui est de toujours être authentique et de ne jamais complexifier inutilement un problème. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Il faut être capable de schématiser les problèmes et de simplifier les questions complexes, puis de communiquer de façon claire et concise avec le client. Ces aptitudes font partie intégrante de mon travail.
J’aime aussi citer cette phrase de Blaise Pascal : « Je n’ai fait cette lettre-ci plus longue que parce que je n’ai pas eu le loisir de la faire plus courte. » Elle résume bien la capacité de cerner un concept ou un problème et de le communiquer clairement.
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