L'industrie de la fabrication du Centre du Canada change, offrant des débouchés aux entreprises nouvelles et émergentes. Les entreprises autochtones, en particulier, sont de plus en plus actives dans cette industrie.
Pour mieux comprendre ce changement pour les fabricants autochtones, le fondateur de la Native Canadian Chip Corporation, Alfred Lea, qui produit la marque de croustilles Tomahawk Chips, s'est entretenu avec BDO au sujet du parcours de croissance de son entreprise. M. Lea est un homme de principes et il est très fier que son entreprise soit détenue entièrement par des Canadiens et des Autochtones, surtout qu'elle a démarré et poursuivi ses activités sans aide financière.
À propos de la Native Canadian Chip Corporation
Avant de créer son entreprise, M. Lea offrait des conseils à des fabricants possédant des équipements sur la façon optimale d'utiliser leur machinerie industrielle. Il les aidait à élaborer des plans et des stratégies tirant parti des ressources existantes pour ainsi aider les entreprises à prendre les décisions les plus judicieuses en matière de produits. Pendant longtemps, il a mûri son ambition de lancer sa propre entreprise de fabrication :
L'expérience antérieure de M. Lea auprès de fabricants de boissons l'a conduit à choisir les croustilles comme produit. Il avait constaté que les bouteilles de boissons sont lourdes, encombrantes et se percent facilement, contrairement aux sacs de croustilles, qui sont légers, faciles à manipuler, ne gèlent pas et peuvent supporter la chaleur.
En tenant compte de tous les facteurs opérationnels en jeu, le choix était évident. La marque Tomahawk Chips a été lancée en 2015 sous le nom de « Native Canadian Chip Corporation » et s'est depuis étendue à l'ensemble du Canada et aux États-Unis. L'entreprise fabrique au Manitoba sa gamme de produits qui comprend quatre saveurs de croustilles. Elle a par ailleurs des projets d'expansion dans différents secteurs de la distribution.
Premiers défis
Le plus grand défi commercial de Tomahawk Chips concernait la distribution. La distance à parcourir pour transporter les produits à travers le Canada constituait un obstacle à la gestion du temps et à la rentabilité. M. Lea s'est alors dit que la meilleure façon de remédier à la situation était de tirer parti des forces des autres pour compenser les faiblesses de son entreprise. Il s'est donc associé à une entreprise de distribution qui l'a aidé à transporter les marchandises, à louer des espaces d'entreposage et à gérer les stocks. « Il est important d'avoir des partenaires d'affaires compatibles avec notre entreprise », remarque M. Lea. « Ils doivent pouvoir évoluer avec vous et vous offrir du soutien dans les aspects que vous maîtrisez moins. »
C'est Gerald Peterson, un associé de BDO à la retraite, qui a parlé du cabinet à Tomahawk Chips. La relation client a été ravivée en 2016 après une démonstration des façons dont nos services pouvaient contribuer à concrétiser la vision de M. Lea. Au départ, leurs enjeux étaient les suivants :
- Centraliser les dossiers;
- Disposer de renseignements complets;
- Rendre le traitement de la paie cohérent.
La méthode BDO
BDO a aidé cette entreprise de fabrication autochtone à développer ses activités, lui a offert du soutien et de la supervision dans la mesure du possible et a contribué à alimenter sa croissance. Quand BDO a accru sa collaboration avec l'entreprise en 2016, cette dernière a exprimé le souhait d'étendre ses activités aux États-Unis, élargissant par le fait même le travail de consultation et de sous-traitance du cabinet. « BDO a toujours eu une connaissance très approfondie de la direction à prendre en matière d'impôt et d'élaboration de stratégies opérationnelles qui concordent avec la planification fiscale et le commerce international et autre », précise M. Lea.
Chris Kauenhofen, l'associé de BDO chargé de la mission pourTomahawk Chips, fait lui aussi l'éloge de la relation client : « M. Lea a insisté pour lancer son entreprise à l'aide d'un capital-investissement. Il a assuré lui-même le financement de son entreprise, sans aide gouvernementale, et a maintenu une croissance fructueuse. Bien que l'accès aux marchés financiers ne soit pas nécessaire, M. Lea a été très transparent sur ses besoins commerciaux et nous a demandé notre aide chaque fois que cela était nécessaire.
Comment BDO aide la Native Canadian Chip Corporation
L'étendue des services offerts par BDO à ses clients du secteur de la fabrication comprend notamment :
- la tenue de comptes, y compris les possibilités de sous-traitance pour les questions de tenue de dossiers et de paie, et la comptabilité en infonuagique;
- les services de préparation des déclarations fiscales, y compris les questions relatives à l'impôt sur les sociétés et à la TPS, les services de consultation et de planification en fiscalité canadienne et américaine;
- la planification commerciale et les services-conseils liés à l'élargissement de la présence de l'entreprise dans de nouveaux marchés;
- des conseils sur les occasions et les défis d'une entreprise en démarrage;
- la planification des flux de trésorerie et des activités grâce à des services-conseils en finance;
- l'intégration de systèmes d'EDI (échange de données informatisées pour les grands détaillants);
- les services de consultation et les solutions informatiques.
Par ailleurs, l'entreprise prévoit tirer parti du traité de Jay dans ses efforts d'expansion aux États-Unis. Il s'agit d'un traité fiscal entre le Canada et les États-Unis qui permet aux fiducies autochtones d'exercer des activités commerciales de part et d'autre de la frontière. L'application de ce traité peut nécessiter une certaine restructuration, par exemple, sous forme de société en commandite fonctionnant au moyen de deux sociétés.
Se tourner vers l'avenir
Fort de sa réussite, M. Lea a un bon conseil pour les entreprises de fabrication :
L'entreprise envisage sans aucun doute de solliciter BDO pour son expansion internationale, quand le moment viendra. Du reste, la modélisation financière, la planification de la production, la prévision des livraisons et même le recours au secteur du transport routier ont été optimisés aux fins de la distribution. « M. Lea a une réelle vision de la croissance », indique M. Kauenhofen. « Il a une vision d'ensemble de la situation et s'intéresse à plusieurs autres marchés en vue de favoriser la collaboration et le développement de produits. »
Notre équipe est toujours heureuse de discuter des occasions d'évolution et d'expansion des activités de toutes les entreprises de l'industrie de la fabrication, autochtones ou autres, peu importe où celles-ci en sont dans leur cycle commercial.