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5 choses que les entreprises pétrolières et gazières doivent savoir en matière de santé et sécurité

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Les entreprises pétrolières et gazières sont confrontées à un certain nombre de risques liés à la sécurité, à la conformité et à l'environnement. Il est crucial pour toute entreprise de cette industrie de pouvoir compter sur des processus liés à la qualité, à l'hygiène, à la sécurité et à l'environnement (QHSE) qui sont normalisés.

En ne suivant pas ces processus et les normes, les entreprises risquent une amende ou une pénalité sévère qui pourrait limiter leur croissance, leurs marges et leur avantage concurrentiel. En Ontario, par exemple, l'amende maximale imposée aux entreprises condamnées en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) a triplé dernièrement pour atteindre 1,5 million de dollars. Quel est le montant maximal de l'amende imposable à une entreprise sans personnalité morale ou à un particulier? Il a été multiplié par quatre pour atteindre 100 000 $ et un particulier peut être condamné à un maximum de 12 mois de prison.

  1. L'Alberta a déjà adopté une loi visant à actualiser la Occupational Health and Safety (OHS) Act et la Workers' Compensation Act. Au 1erjuin, les employeurs devront satisfaire à de nouvelles exigences. Par exemple :
    • Ceux qui comptent 20 employés ou plus dans un lieu de travail devront se doter d'un programme écrit de santé et de sécurité, de même que d'un comité mixte spécifique.
    • Il faudra que les employeurs avisent le gouvernement de leur province en cas de blessure grave, d'incident ou de décès pour qu'une enquête puisse avoir lieu et éviter autant que possible que ces incidents se reproduisent.
  2. Les employés de l'Alberta auront le droit de refuser un travail dangereux et il faudra les rémunérer pendant l'enquête sur les circonstances de leur refus. De plus, les employés seront protégés contre d'éventuelles représailles de leur employeur. Ces modifications permettent d'aligner la réglementation albertaine sur celle des autres provinces. Bien que toutes les provinces aient adopté leur propre réglementation en matière de santé et sécurité, leurs règlements sont semblables dans leur principe.
  3. À l'échelon fédéral, les organisations et leurs employés risquent aussi une pénalité pour une infraction qui entraînerait une blessure ou un décès. Le paragraphe 217.1 du Code criminel stipule ceci :

    « Il incombe à quiconque dirige l'accomplissement d'un travail ou l'exécution d'une tâche ou est habilité à le faire de prendre les mesures voulues pour éviter qu'il n'en résulte de blessure corporelle pour autrui. »

  4. Les employeurs peuvent appliquer certaines normes de santé et de sécurité. Selon l'Organisation internationale de normalisation, la nouvelle norme ISO 45001 prévoit « un cadre de travail pour améliorer la sécurité de leurs employés, réduire les risques sur le lieu de travail et créer des conditions de travail meilleures et plus sûres. »
  5. Les employeurs albertains peuvent demander un certificat de reconnaissance (COR) que le gouvernement leur octroiera s'ils ont élaboré un programme de santé et sécurité qui répond aux normes de la province, selon l'évaluation d'un vérificateur agréé. Les organisations comptant dix employés ou plus recevront un COR, tandis que les entreprises plus petites peuvent demander la certification SECOR (Small Employer Certificate of Recognition).

Le rôle des technologies en santé et en sécurité

La réduction des risques liés à l'exploitation, à la réglementation et à la réputation est une priorité pour bon nombre d'entreprises pétrolières et gazières. Bien des producteurs de pétrole et de gaz refusent de travailler avec des entreprises qui n'ont ni un COR ni un SECOR. La conformité aux normes de santé et de sécurité est également un bon moyen d'attirer et de fidéliser des employés. La technologie aussi contribue à réduire les risques.

Dans le passé, les services des ressources humaines (RH) et des technologies de l'information (TI) étaient véritablement indépendants. Maintenant, les RH collaborent avec les TI à l'amélioration des processus. Il est possible de réduire le temps nécessaire pour produire des rapports sur la santé et la sécurité, et notamment le repérage des dangers, en se dotant des logiciels et de la technologie appropriés.

Par exemple, si un travailleur remarque une surface boueuse ou glacée, il ou elle peut prendre une photo pour documenter le danger sur son téléphone intelligent ou sa tablette; le risque est évalué, les mesures correctives sont consignées et documentées, puis un avis sur l'élimination du danger est rédigé. Le recours à la technologie accélère considérablement le processus et réduit le nombre de documents à remplir.

Un logiciel de gestion de la QHSE peut réduire la complexité et les coûts. Il n'est plus nécessaire de remplir des formulaires papier, on peut créer rapidement une feuille de travail sur l'analyse de la sécurité d'une tâche et il est possible de retracer puis de retrouver une formation ou une certification.

Il est plus facile de gérer et d'utiliser une solution intégrée que de multiples programmes logiciels. Le système doit être accessible par un téléphone mobile ou par une tablette, et adaptable pour que l'utilisateur final puisse en personnaliser la configuration. Il doit aussi offrir une expérience utilisateur uniforme, ce qui n'est pas possible si on utilise un éventail de systèmes individuels.

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