skip to content

Rentabilité des exploitations agricoles :

Coup d’œil sur d’autres secteurs de l’agriculture

Article

Les pressions qui pèsent sur la rentabilité dans le secteur agricole sont en hausse, depuis les conditions météorologiques jusqu'aux problèmes commerciaux en passant par les maladies. Dans un monde en constante évolution, il est plus important que jamais pour les agriculteurs canadiens de connaître la santé financière de leur propre exploitation et de savoir ce qu'ils peuvent faire pour atténuer les risques.

L'étalonnage financier permet aux agriculteurs de prendre des décisions plus éclairées sur le plan commercial en mettant de l'avant les tendances en matière de rendement opérationnel et en leur offrant la possibilité de se comparer aux autres exploitations agricoles du Canada. Notre rapport intitulé Rentabilité agricole : prendre de meilleures décisions grâce à l'étalonnage traite de ces étalons et de la manière dont ils peuvent être appliqués à la gestion financière. Les secteurs qui sont étudiés indépendamment dans ce rapport sont les fermes productrices de céréales et d'oléagineux, les fermes laitières, les parcs d'engraissement de bovins de boucherie et les fermes avicoles.

Ces étalons peuvent toutefois servir à analyser la performance d'autres secteurs agricoles. Le principal enjeu est de comprendre comment la nature du processus de production d'une autre marchandise se compare à celle d'autres marchandises pour lesquelles des étalons ont été établis. Vous trouverez ci-dessous un aperçu de certains sous-secteurs qui peuvent bénéficier de cet outil de gestion, tiré de notre rapport.

Cultures horticoles annuelles

Les exploitations horticoles ont généralement un coût des marchandises vendues relativement faible, car il s'agit le plus souvent de cultures à forte valeur ajoutée. Elles tirent donc des revenus assez importants des intrants que sont les semences, les engrais et les produits phytosanitaires. Ces exploitations ont généralement des besoins en main-d'œuvre très élevés, de sorte que leurs charges d'exploitation directes sont susceptibles d'être plus élevées que celles de la plupart des autres types d'exploitations agricoles. Selon notre expérience, le coût des marchandises vendues pour ces exploitations devrait se situer entre 15 % et 25 % et les charges d'exploitation directes, entre 30 % et 35 %. La situation est moins claire en ce qui concerne le coût en capital, mais il est probable qu'il ne soit pas plus élevé que celui des fermes productrices de céréales ou d'oléagineux et des fermes laitières.

Cultures horticoles pérennes

Ces exploitations cultivent des arbres, des arbustes et des vignes. Leur situation est particulière en raison du décalage entre la plantation et la première récolte. De plus, leurs dépenses sont relativement faibles par rapport aux coûts d'établissement. Les vignobles, les vergers et les exploitations de petits fruits ne considèrent pas les stocks de semences comme des coûts en capital. Ceux-ci sont donc inclus dans le coût des marchandises vendues. Les mêmes arguments que pour les cultures annuelles sont valables en ce qui concerne les autres composantes du coût des marchandises vendues et des charges d'exploitation directes, mais la question des stocks de semences rend la situation plus complexe. Si les vergers sont dans un état stable, les ratios d'étalonnage seront semblables à ceux du secteur de l'horticulture annuelle. Si l'expansion s'accompagne de coûts d'établissement importants pour des arbres qui ne sont pas encore en production, le coût des marchandises vendues pourrait être beaucoup plus élevé.

Fermes porcines

Ce secteur complexe est segmenté, certains producteurs achetant des porcs sevrés pour les amener au stade de finition. Il s'apparente au secteur de l'engraissement de bovins de boucherie, qui peut servir de point de départ pour les ratios. D'autres sont des exploitations de naissage-finition, comme dans le secteur laitier. Celles-ci peuvent constituer un autre point de départ pour l'établissement d'étalons appropriés. Cependant, ces données ne sont pas séparées à l'heure actuelle.

Quels que soient les étalons que vous utilisez, n'oubliez pas que le bénéfice d'exploitation est la principale source pour le remboursement des dettes et la réalisation de nouveaux investissements. Un bon ratio bénéfice d'exploitation/revenus est donc important. Même avec un bénéfice d'exploitation solide, les exploitations agricoles peuvent éprouver des difficultés financières si elles surinvestissent dans des équipements et autres actifs qui ne génèrent pas suffisamment de revenus.

Si vous souhaitez poursuivre cette discussion sur les moyens d'optimiser la rentabilité de votre exploitation, n'hésitez pas à communiquer avec notre équipe.

Personne-ressource

Serres, vergers et vignobles

Mike Cowan, associé, CPA, CA 

Livestock

Francois Bourgeois, associé, chef national des Services au secteur de l'agriculture et de l'élevage, CPA, CA 

Notre site utilise des témoins nous permettant de vous offrir un service plus réactif et personnalisé. En consultant notre site, vous acceptez l'utilisation des témoins. Veuillez lire notre déclaration de confidentialité pour en savoir plus sur les témoins que nous utilisons et sur la façon de les bloquer ou de les supprimer.

Accepter et fermer